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N-24-045-001 - NOTES - Classeur N - Fonds d'archives Baulin

N-24-045-001

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  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.















perspectives nigériennes


Mensuel - Mai 1972


Sommaire>


La politique étrangère du Niger


1


Le cinéma nigérien à l’ honneur


2


Le 26 e anniversaire du Parti progressiste nigérien


2


Réquisitoire nigérien à Santiago


2


La coopération avec l’ Algérie


3


Mariages ruineux


4


Contre la guerre au Vietnam


4


Nouvelles brèves


4

LA POLITIQUE ETRANGERE DU NIGER


L’ activité internationale de la République du Niger a commencé avec son admission à l’ Organisation des Nations-Unies, le 21 septembre 1960, peu de semaines après l’ accession du pays à l’ indépendance. Depuis cette date, le Niger a adhéré à presque toutes les grandes organisations internationales ou inter-africaines, manifestant ainsi sa volonté de participer pleinement à la vie internationale moderne.


Le Niger, qui s’ est efforcé depuis son accession à l’ indépendance de se tenir en dehors des querelles des grandes puissances et d’ entretenir des relations amicales avec tous les pays qui ne tentent pas de s’ immiscer dans ses affaires intérieures, a cherché, dès le départ, à diversifier ses partenaires économiques et politiques. Ainsi, parmi les 34 pays auxquels le lient près d’ une centaine de conventions bilatérales, on trouve certes la France à la place d’ honneur, mais aussi les Etats-Unis, l’ U.R.S.S., le Canada, la République Fédérale Allemande, la Tchécoslovaquie, la Pologne, la Libye, le Nigeria, etc.


Grâce surtout à la stabilité du pays, à la sagesse et au sérieux de la politique de son gouvernement tant sur le plan intérieur qu’ international, et surtout au prestige de son Président, le Niger joue sur la scène africaine un rôle de tout premier plan, hors de proportions avec son potentiel économique et démographique.


Ainsi au sein de l’ O.U.A. (Organisation de l’ Unité Africaine), le Président de la République du Niger a été choisi comme l’ un des six membres de la commission spéciale chargée de trouver une solution au drame nigérian. Son rôle au sein de cet organisme et son attitude en tant que Chef d’ un Etat voisin du Nigeria, furent tels que le général Yakubu Gowon, chef du gouvernement militaire fédéral du Nigeria, lors de sa visite d’ une semaine au Niger en février 1971, a insisté dans chacun de ses discours sur la "profonde gratitude" du peuple nigerian au Président Diori Hamani.


Toujours dans le cadre de l’ O.U.A., le Président de la République a été le médiateur dans les regrettables différends qui opposèrent à un moment donné, le Soudan au Tchad, et le Rwanda au Congo-Kinshasa.


Sur le plan eurafricain et en tant que président de l’ Organisation Commune Africaine et Malgache (O.C.A.M.) durant trois années consécutives, le Chef de l’ Etat nigérien fut le porte-parole des Etats Africains et Malgache associés au Marché Commun (E.A.M.A.) et a négocié, en leur nom, le renouvellement de la Convention de Yaoundé.


On pourrait relever également qu’ il est depuis plusieurs années le président du Conseil de l’ Entente qui groupe la Côte-d’ Ivoire, le Dahomey, la Haute-Volta, le Togo et le Niger.


Niamey fut encore, par deux fois, en février 1969 et en mars 1970, le siège de la conférence consécutive de la " Francophonie" : les représentants de tout les Etats membres de cette grande organisation groupant vingt-deux pays partiellement ou entièrement francophones répartis sur les quatre continents reconnaissent que sans l’ attitude adoptée par le Chef de l’ Etat nigérien, sans son courage et sa persévérance, l’ Agence de Coopération qui en est issue n’ aurait jamais pu voir le jour.


Et pourtant, le total des effectifs du ministère des Affaires Etrangères ne s’ élève qu’ à 173 fonctionnaires dont 122 diplomates en poste à l’ étranger, répartis dans les organisations internationales et dans les huit ambassades qu’ entretient le Niger à Accra, Bonn, Bruxelles, Khartoum, Lagos, Paris, Washington DC et Ottawa, et qui le représentent dans 18 autres pays.


Il convient de relever enfin que sur le budget total du ministère des Affaires Etrangères, de 469 890 000 francs CFA pour 1970, 194 300 000 CFA soit les 41% sont destinés à couvrir les contributions du Niger aux organismes internationaux.

LES AMBASSADES DU NIGER A L’ ETRANGER


Allemagne Fédérale :
S.E. Monsieur Ibra Kabo
Bad Godesberg - Langenbergweg 32
Tél. : 560-57


Belgique :
S.E. Monsieur Jean Poisson
23, rue Jules-Lejeune - 1060 Bruxelles
Tél. : 43-81-91


Etats-Unis :
S.E. Monsieur Georges Condat
2204 R Street NW - Washington DC
Tél. : 882-12-19


France :
S.E. Monsieur Aboubacar Sidibé
154, rue de Longchamp - Paris (16e
Tél. : 504-80-60


Ghana :
S.E. Monsieur Tiécoura Alzouma
P.O. Box 2685 - Accra
Tél. : 664-00


Nigeria :
S.E. Monsieur Issa Mamadou Boulama
1, Norman William Street SW - Ikoyi-Lagos
Tél. : 23-220


Soudan :
S.E. Monsieur Oumarou Amadou
Ghezira Street - Khartoum
Tél. : 424-15


Canada :
S.E. Monsieur Ary Tanimoun
190 Lisgar - Ottawa
Tél. : 235-40-88

LE CINEMA NIGERIEN A L’ HONNEUR


En dépit de l’ absence quasi totale de moyens techniques et financiers, le cinéma nigérien fait preuve d’ initiative, de dynamisme et réussit à s’ imposer. La revue " L’Afrique Littéraire et Artistique" (32, rue de l’ Echiquier, Paris) constate dans sa dernière livraison, les progrès réalisés, en écrivant :


" Avec le premier prix du jury officiel à Oumarou Ganda pour Le wazzou polygame et le prix de l’ Organisation Commune Africaine et Malgache à Mustapha Alassane pour F.V.V.A., le cinéma nigérien a été le grand vainqueur de ce troisième festival panafricain de Ouagadougou. Niamey est l’ une des quatre ou cinq capitales d’ Afrique noire " francophones" où le cinéma semble avoir pris racine."

LE 26e ANNIVERSAIRE DU PARTI PROGRESSISTE NIGERIEN


Le 12 mai était une journée fériée et chômée au Niger : dirigeants et masses, vieux et jeunes militants, célébraient ce jour de 1946 qui vit la naissance du Parti Progressiste Nigérien (PPN). C’ est en tant qu’ organisation politique structurée que le PPN devait en effet participer au mois d’ octobre suivant au congrès de Bamako où, avec les partis représentant les autres territoires de l’ Afrique Noire française, il devait former une " fédération" prenant le nom de Rassemblement Démocratique Africain (RDA).


A cette occasion, le président Diori Hamani a adressé un message à la nation dans lequel il a tenu tout d’ abord à mettre en relief " la relation évidente" entre la victoire alliée du 8 mai 1945 et la date du 12 mai 1946. Il a annoncé encore la convocation prochaine d’ une conférence nationale chargée de faire la synthèse des conférences régionales des cadres réunies l’ année dernière. Conférence nationale qui sera suivie d’ un Congrès chargé d’ élaborer le nouveau programme, de déterminer la stratégie et la tactique du PPN/ RDA dans la phase actuelle et de réviser les statuts qui sont restés inchangés depuis 1946.


La préparation de toutes ces assises a d’ ores et déjà commencé puisque les bureaux des comités du Parti à l’ intérieur du pays ont été renouvelés un peu partout à la veille du 26e anniversaire.


Quant au Président de l’ Assemblée Nationale, il a prononcé à cette occasion une allocution dont voici quelques extraits :


" Il faut multiplier les partenaires. Nous entendons, a-t-il déclaré, coopérer avec tout le monde, nous entendons être libres chez nous, mais jamais nous ne reviendrons sur la parole donnée, jamais nous ne trahirons l’ ami. Nous serons réguliers et pour cela nous exigeons qu’ on soit régulier envers nous. Nous disons franchement au partenaire ce que nous pouvons et ce que nous ne pouvons pas. Nous écouterons franchement le partenaire sur ce qu’ il peut et sur ce qu’ il ne peut pas."


" La coopération, a encore ajouté M. Boubou Hama, n’ est pas l’ intérêt de quelqu’un, il y a l’ intérêt des pays en présence. Chaque représentant d’ un pays doit défendre coûte que coûte les intérêts de son pays, et en ce qui nous concerne, nous le ferons avec vigueur et sans haine ."


" Dire la vérité à son ami, a conclu le président Boubou Hama, cela n’ ôte nullement l’ amitié si réellement cette amitié existe et cela clarifie les positions, cela évite les sous-estimations et cela évite aussi l’ accident."

REQUISITOIRE NIGERIEN A SANTIAGO


La réunion de la CNUCED, la troisième, vient de prendre fin sans avoir réussi à apporter plus de justice dans les relations entre pays industrialisés et pays sous-développés.


Le délégué du Niger, l’ ambassadeur Jean Poisson, en avait pressenti en quelque sorte les résultats décevants, puisqu’ il déclarait lors de son intervention :


" Je souhaite que les travaux de la 3e CNUCED

soient davantage orientés vers une politique du possible, plutôt que vers un amoncellement de résolutions de fin de session tout juste propres, en général, à faire une thèse de doctorat ès générosité ou bien ès défis... Ce que nous voudrions éviter, c’ est qu’ on nous enferme dans un cercle atroce de récriminations trop souvent répétées au nom de l’ équité, trop souvent ignorées au nom des intérêts. cela finit par nous recouvrir, nous pays du Tiers-monde, d’ un voile injuste de discrédit, tout en permettant aux possédants, à ceux=là mêmes qui ont façonné le monde à l’ image de leur confort sur notre sueur et notre sang, de se donner un temps de répit. En dépit de toutes les apparences, la course à une redistribution des biens de cette planète est engagée. Elle nous paraît inéluctable. Elle n’ a besoin d’ aucune idéologie d’ aucune prophétie : les milliards d’ hommes laissés dans les conditions de vie infâmes que l’ on connaît, prennent conscience de plus en plus de leur état de servitude et leur soif du mieux être constitue à elle seule l’ espoir le plus colossal que l’ humanité ait connu."


Attaquant la tarte à la crème de l’ offre et de la demande qui joue toujours contre les pays démunis, l’ ambassadeur poursuivait :


" S’ agissant de produits de base, nous ne percevons pas l’ avantage moral que tirent les pays développés dans l’ appauvrissement du Tiers-Monde en imposant un mécanisme que tout le monde reconnaît appartenir à un ère aussi ancien qui remonte au Moyen Age. Une loi scélérate, celle de l’ offre et de la demande, détruit chaque année tous les espoirs que nous fondons dans nos productions primaires alors que celles des pays développés au même moment sont couvertes par un éventail d’ artifices protecteurs."


Après le problème du commerce entre pays riches et pauvres, l’ ambassadeur Jean Poisson s’ interrogeait sur l’ aide :


" On se demande qui aide qui ? Pas plus tard qu’à l’ ouverture de cette conférence, la voix la plus autorisée du peuple chilien a affirmé que chaque dollar investi en Amérique latine rapportait aux " généreux" agents de la coopération internationale 4 nouveaux dollars. L’ aide est-elle devenue le nouveau moyen de recolonisation se demandait également un éminent spécialiste..."


" Constatons le plus simplement du monde que l’ aide dans sa conception actuelle est un sous-produit de l’ ordre mondial établi. Et cet ordre n’ a encore de sens que s’ il permet aux puissants d’ assurer la pérénnité de leur exploitation des peuples déshérités."


" Si la coopération internationale chez un certain nombre de pays part d’ un élan de solidarité humaine réelle, elle recouvre la plupart du temps un fond désespérément hypocrite qu’ il faut avoir le courage de dénoncer. L’ investissement privé que l’ on dénomme aide privée n’ a que l’ apparence d’ une aide. En réalité, il s’ agit le plus souvent d’ un mariage du cavalier et de son cheval ; c’ est une opération d’ intérêts réciproques qu’ il faut humaniser car la part du lion est toujours réservée à l’ investisseur en face de qui piétinent d’ impatience les gouvernements de nos pays, obsédés par la soif du développement."


" Quant à l’ aide publique, les statistiques sont formelles : elles baissent d’ année en année..."


Concernant les pays les moins avancés et sans littoral dont fait parti hélas, le Niger, et pour lesquels divers organismes avaient suggéré des mesures spéciales, le délégué nigérien formulait le souhait que voici :


" Les délégations gouvernementales constituant cette auguste assemblée ne peuvent pas se séparer sans fixer définitivement les mesures spéciales en faveur des pays les moins avancés parmi les pays en voie de développement..."


L’ ambassadeur nigérien terminait son intervention en affirmant avec force :


" L’ ordre économique mondial établi tombe en désuétude et ses effets relèvent de l’ immoralité et de l’ indignité. Il est impossible de persévérer dans la voie de l’ enrichissement progressif de certains aux dépens de l’ appauvrissement constant de la plus grande partie de notre planète. Cela a été dit et répété. La troisième CNUCED en abordant ce problème à Santiago aura-t-elle plus de chance d’ obtenir un engagement constructif de ceux qui bloquent le progrès économique et social de notre communauté humaine ? Il faut l’ espérer. La paix universelle en dépend."

LA COOPERATION AVEC L’ ALGERIE


Le 21 juillet 1971, lors de la visite officielle du Président de la République du Niger en Algérie, un accord relatif à la création d’ une Commission Mixte de coopération économique, culturelle, scientifique et technique était signée par les deux Chefs d’ Etats. Le 14 avril, au cours d’ une cérémonie fort simple, l’ ambassadeur d’ Algérie et le ministre des Affaires Etrangères nigérien échangeaient les instruments de ratification de cet accord qui prévoit, entre autres, deux réunions plénières par an, alternativement dans l’ un ou l’ autre des deux pays.


Déjà, quelques jours auparavant, le PDG de la Société Nationale des Transports Algériens était arrivé à Niamey pour essayer, dans la cadre de ce même accord, d’ organiser avec son homologue de la société nigérienne, les transports routiers à travers le Sahara. Tous deux avaient convenu d’ intervenir auprès de leur gouvernement respectif en vue de renforcer et de développer la coopération sur ce plan.


Le 2 mai, c’ était au tour d’ une autre délégation algérienne, conduite par le colonel Mohammed Zerguini, d’ arriver au Niger, pour des discutions sur la délimitation et surtout le bornage des quelques 1 000 kilomètres de frontière commune.


M. Mouddour Zakara, ministre des Affaires Sahariennes et Nomades, qui conduisait la délégation nigérienne, devait rappeler d’ abord, lors de la séance d’ ouverture, le séjour à Alger, un mois auparavant, d’ une délégation nigérienne chargée de discuter du même problème. Et il ajoutait :


" Votre présence en nos murs depuis hier soir, traduit l’ efficacité de notre concertation à propos de la délimitation de la longue frontière que nous avons en commun."


" La réunion d’ aujourd’hui, faisant suite à celle d’ Alger, a précisément pour but de comparer le résultat des recherches supplémentaires que nous avons entreprises chacun de notre côté. Et en ce qui nous concerne nous Nigériens, nous estimons que ce recherches seront fructueuses pour l’ ensemble de nos deux délégations, car elles nous ont permis de retrouver certains documents authentiques dont la valeur apparaît incontestable."


En terminant, le ministre nigérien a cité les propres termes du colonel Zerguini lors de la réunion d’ Alger, à savoir : " nos deux pays sont condamnés à s’ entendre".


Le Chef de la délégation algérienne s’ est félicité de son côté de l’ ambiance fraternelle qui a présidé aux pourparlers.


Enfin, le 28 mai, le colonel Houari Boumédienne, Président du Conseil de la Révolution Algérienne, arrivait à Niamey pour un court séjour. A l’ issue des discussions, le Chef de l’ Etat algérien déclarait, dans son message d’ adieux au Président Diori Hamani :


" Je voudrais vous dire à nouveau combien nous avons été sensibles à la chaleur de l’ accueil qui nous a été réservé par vous-même, les dirigeants et le peuple frère du Niger. La qualité des entretiens que nous avons eus avec vous sur tous les problèmes d’ intérêt commun et la fraternelle hospitalité dont nous avons été l’ objet au cours de notre bref séjour à Niamey renforcent davantage notre volonté de poursuivre la politique de coopération, de fraternité et de bon voisinage qui existe si heureusement entre nos deux pays."

MARIAGES RUINEUX


L’ hebdomadaire " Le Niger" publiait, dans sa livraison du 24 avril, les données qui ont servi de base à deux émissions des Radio-Clubs du Niger sur le mariage, ou plutôt sur la dot. Ainsi, on apprend que si les conditions varient quelque peu suivant les quartiers de Niamey et même d’ une ville à l’ autre, le mariage est une entreprise fort onéreuse.


Grosso modo le garçon et ses parents versent à la famille de la jeune fille :


1° une dot fixée à 15 000 francs CFA ;
2° un " norou-bouno" - montant destiné aux dépenses accessoires- qui peut varier entre 50 et 100 00 francs CFA ;
3° le " soudji", ou somme qui certifie les fiançailles, et évaluée à quelque 50 000 francs CFA ;
4° le " tiedan-windi", ou introduction dans la maison, évalué à quelques milliers de francs CFA ;
5° le "alada" ou versement tradionnel...


Donc prendre femme n’ est pas à la portée de tout le monde.


Mais l’ enquête des Radio-Clubs est là pour le confirmer, ces sommes relativement élevées ne sont pas gardées par la famille de la jeune fille : elles sont dépensées, et très souvent bien au-delà, pour acheter la literie, le mobilier et les autres accessoires qui accompagneront la jeune mariée au domicile de son époux. Au demeurant, les dépenses de belle-famille ne ce limitent pas à cela. Ainsi, en retour du "soudji", le jeune homme reçoit 12 couvertures, un sac de riz, un taureau,40 litres d’ huile...Ses soeurs, ses parents, son frère aîné- voire les amis du fiancé- reçoivent également de nombreux cadeaux.


En somme, la seule conclusion à tirer est que tout le monde s’ ingénie à se ruiner à l’ occasion d’ un mariage. A cause des traditions et de l’ ambiance générale, les parents exigent dot, soudji et autres tiedan-windi pour couvrir une bonne partie des frais qu’ ils se croient obligés d’ engager pour marier leur fille avec autant, sinon plus de faste, que le voisin...

CONTRE LA GUERRE AU VIETNAM


Au lendemain du minage des ports de la République Populaire du Vietnam, le quotidien " Le Temps du Njger ", publiait, dans sa livraison du 10 mai, un éditorial sévère d’ où nous extrayons le passage que voici :


" Chantage, provocation, risque calculé ? En tout cas, la décision du président Nixon paraît pour le moins hasardeuse et périlleuse. Ultime sursaut défensif d’ un responsable pris au piège de sa propre politique, réflexe de survie, contre l’ humiliation, d’ un chef militaire acculé dans ses derniers retranchements..."

NOUVELLES BREVES


25-5 Ouverture à Niamey d’ une conférence de l’ Organisation Commune Africaine, Malgache et Mauricienne sur la fiscalité.


29-5 Création d’ une Commission pour la réforme de l’ enseignement placée sous la présidence du ministre de l’ éducation et comprenant entre autres, les représentants des différents ministères, de l’ Assemblée Nationale, du Conseil Economique et Social, de l’ Union Nationale des Travailleurs du Niger, du Syndicat des Enseignants et des Etudiants nigériens, etc.


31-5 Clôture des souscriptions pour l’ augmentation du capital de la Banque de Développement de la République du Niger. L’ assemblée générale extraordinaire des actionnaires, réunie le 21 mars dernier, avait décidé de porter le capital de la Banque de 450 000 000 à un milliard de francs CFA par incorporation de 150 millions provenant des fonds de réserves extraordinaires et par une souscription de 400 000 000 de francs CFA en numéraire.


Edité par EURAFOR PRESS
pour le Centre d’ Information du Niger


13 bis, rue Laffitte - PARIS-IXe


Directeur de la publication : Mme Maraval
Rédacteur en Chef : J. Baulin


Abonnement annuel : 50 francs


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