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U-003-077-001 - NOTES - classeur U - Fonds d'archives Baulin

U-003-077-001

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  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.















LE MONDE

27 avril 1977

A VIE ÉCONOMIQUE
MONNAIES
Vers la création de nouvelles « liquidités internationales »


On constate d’abord que depuis le quadruplent du prix du pétrole à la fin de l’année 1973 les déficits de balances des paiement ont été financés , dans une proportion croissante , par le système bancaire privé opérant sur le marché international des capitaux ( « euromarché ») . Cette proposition serait de l’ordre de 75% . Les pays excédentaires de l’OPEP déposent leurs fonds auprès des banques du monde industrialisé ( surtout américaines , ou filiales de banques américaines ) et celles-ci accordent sur ces ressources des prêts sur pays qui en ont besoin pour solder leurs comptes avec l’étranger (l’emprunteur étant le plus souvent , non pas l’Etat lui-même , mais des entreprises qui dépendant de lui , selon un processus que l’on connaît bien en France )


D’après la Morgan Guaranty Trust Co , le total des emprunts internationaux de cette nature (émissions obligataires et crédits bancaires à moyen terme ) avait été de l’ordre de 58,4 milliards accordés à des pays industrialisés (3 milliards a la France ) et 12,7 à des pays en voie de développement non producteurs de pétrole . Pour le première trimestre de 1977 , le chiffre total serait déjà de 14,8 milliards ( dont pour la France . Le montant de ces emprunts ne serait pas très éloigné du surplus cumulé des pays de l’OPEP et des quelques pays industrialisés excédentaires .


« On a quelque raison de penser , disait au début de ce mois M. Anthony Salamon , dans sa première conférence de presse , que le volume des prêts consentis a travers le marché privé a atteint les limites de la prudence .  »


La conclusion apparemment logique (tant de raisonnements semblables ont été démentis dans le passé récent ! ) de tout cela est qu’il est souhaitable de doter le F.M.I. de ressources nécessaires afin que celui-ci prenne , en quelque sorte , le relais , tout au moins pour partie , du système bancaire privé . Les ministres réunis a Washington , pour une fois unanimes , feront encore valoir que le renforcement des possibilités d’intervention de F.M.I. présente un autre avantages : le Fonds est en mesure de subordonner son concours à un programme de redressement incapables d’exiger .


D’accord sur le principe , les vingt ministres du comité intérimaire (dix pour plus importants sont représentés nominativement , et dix pour les pays en voie de développement ) divergent sur l’ampleur et les modalités de l’accroissement des ressources financières à mettre à la disposition du F.M.I. Celui-ci ne doit guère avoir devant lui plus de quelques milliards de dollars , tout juste suffisants pour lui permettre de faire face a ses opérations courantes et aux prêts déjà en cours , dont ceux destinés à la Grande-Bretagne et à l’Italie . Ce dernier prêt (450 millions de D.T.S. équivalent a 512 millions de dollars ) a été officiellement annoncé lundi 20 avril , et comme le prêt a la Grande-Bretagne il est déjà pour la plus grande partie , financé par des fonds que le F.M.I. a dû emprunter au groupe des Dix .


Les projets qui seront discutés sont les suivants :


Le « facilité Witteveen » — Le directeur général du F.M.I. voudrait recueillir un minimum de 14 milliards de D.T.S.( 1 D.T.S. vaut actuellement environ 1,15 dollar ) dont la moitié serait fournie par les pays excédentaires de l’OPEP , l’Arabie Saoudite en tête ( 4 milliards de D.T.S.? ) et l’autre moitié par les Etats- Unis , l’Allemagne fédérale , le Japon , les Pays-Bas et quelques autres pays industrialisés . Ce Fonds serait le bilatéralement avec chacun des pays « prêteurs » (comme c’était déjà le cas pour les « mécanismes » ou « facilités » pétrolières de 1974 et 1975 ) . Il ne serait donc pas question de créer une procédure parallèle a celle des « accords généraux d’emprunts » conclus en 1962 , et en vertu desquels le groupe des Dix s’est engagé a mettre , sous certaines conditions , des ressources ( égales a 6 milliards de dollars ) a la disposition du F.M.I. Il n’y aurait pas de nouveau « groupe » se réunissant en cas de besoin , pour décider ensemble , comme vient encore de la faire le groupe des Dix a propos de la Grande-Bretagne et de l’Italie , des suites a donner à donner a une demande de prêt . Nous n’en sommes pas encore au point où les grandes décisions seront prises dans des conférences où les représentants du roi Khaled siégeraient au côté d’Américaines , d’Européens et de Japonais .


Le nouveau fonds de financement pourrait accorder des prêts dépassant cinq ans de durée (maximum pour les crédits ordinaires du F.M.I.) et assortis d’un taux d’intérêt dérivé de celui du marché - ce qui permettrait de rémunérer les bailleurs de fonds de façon adéquate .


La décision de l’Arabie Saoudite est déterminante , car le gouvernement américain ne pourrait guère présenter au Congrés un projet qui ne comporterait pas une contribution des pays de l’OPEP au moins aussi importante que celle des pays industrialisés . Certains disent que l’Arabie Saoudite voudrait obtenir un siège permanent au sein du conseil d’administration du F.M.I. (ce qui paraît improbable à la plupart des experts officiels ), d’autres qu’elles répugnerait a recevoir une créance libellée en droits de tirages spéciaux (D.T.S.) . . La vérité est que les Saoudiens n’ont pas encore fait connaître leurs intentions . Ce qui paraît probable est que M.Witteveen n’obtiendra sans doute pas la totalité de la somme qu’il voudrait réunir .


Nouvelle segmentation des quotas - parts (contributions nationales ) du F.M.I. - La sixième révision , dont le principe avait été arrêté en janvier 1975 , à été décidée en janvier 1976 à la Jamaïque . Elle doit porter le total des ressources ordinaires du F.M.I. à 39 millions de D.T.S. les quotes-parts étant en moyenne relevées de 32,5 % . Le total des contributions des pays industrialisés - les seuls à avoir des monnaies convertibles , c’est-à-dire utilisables - est de 67,8% (contre 72,2% précédemment ). Encore faut-il tenir compte du fait que , par définition , le Fonds n’a besoin que des monnaies convertibles des pays excédentaires . En définitive , il ne dispose que de ressources égales peut-être au quart du total des contributions .


Le F.M.I. voudrait obtenir , pour la septième révision ( à décider avant mars 1978) , un relèvement de 75 à 100% des quotas-parts . Les Etats-Unis et l’Allemagne fédérale estiment que 25% à 30% sont bien suffisants . La France , favorable au renforcement du rôle du Fonds monétaire plaiderait sans doute pour un peu plus , sans aller aussi loin que la Grande-Bretagne et l’Italie .


Dans son rapport annuel publié au printemps de 1976 , le F.M.I. écrivait que la «  sixième révision générale des quotas-parts _ élargira considérablement l’accès des pays membres aux ressources du Fonds » Mais depuis lors , les ambitions de M. Witteveen ont grandi ...


Emissions de D.T.S. - Le directeur général du F.M.I. , appuyé par les pays du tiers monde , aurait également voulu être autorisé à émettre un montant substantiel de D.T.S. mais les Américains , ainsi que les Allemande , les Français , les Néerlandais . . . et à leur suite l’ensemble des Neufs , sont opposés à cette solution revenant a créer des « liquidités inconditionnelles » ( entendez des crédits assortis d’aucune condition ). Elle n’a pratiquement aucune d’être adoptée .


Ajoutons que certains pays , dont le Japon , voudraient que le « Fonds Kissinger », adopté solennellement par les pays de l’O.C.D.E. en 1975 , mais depuis lors enterré par le Congrès , voie le jour . Il était conçu pour mobiliser quelque 12 milliards de dollars . Devant jouer le rôle de « filet de sécurité » ces fonds n’auraient été prêtes qu’en tout dernier ressort et n’auraient donc pas pu être comptés tout à fait comme « liquidités internationales » , encore que l’expérience prouve que ces distinctions s’estompent a l’usage . . .


Paul Fabra

AVIS D’ADJUDICATIONS


N° 01 et 03.77.OCIBI




L’Office des Cultures Industrielles du Burundi OCIBU , lance deux cahiers des charges , l’un portant sur la fourniture de 8,500 ( six mille cinq cents ) poudreuses pour le traitement phytosanitaire du caféier et l’autre sur l’acquisition de diverses pièces de d’épulpeurs du type MAC-KINNON



Les descriptions techniques de ces articles sont contenues dans les cahiers des charges respectifs .



Les soumissions seront ouvertes publiquement le 14 juin 1977 à 15 heures (heures locale)



Les cahiers des charges peuvent être ontenus au bureau de l’OCIBU . B. P. 450 à Bujumbura , contre paiement de la somme de mille (1.000) francs burundi ou cinq cents (500) francs belges chacun ou moyennant versement préalable de cette somme aux comptes :

1129/1 auprès de la Banque de la République du Burundi a Bujumbura . 310.1766711.12 auprès de la Banque Bruxelles-Lambert Départ « BAI »

24, avenue Marnix - 1050 Bruxelles (Belgique) .



Ils peuvent également être consultés gratuitement au bureau de l’OCIBU ou à la Chambre de Commerce et de l’Industrie a Bujumbura .


OFFICE DES CULTURES INDUSTRIELLES DU BURUNDI .


Pascal Kabura


Directeur

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