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U-003-126 - NOTES - classeur U - Fonds d'archives Baulin

U-003-126

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  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.
















Page 24 - LE MONDE - 17 mai 1977...

Le monde de l’ économie
COMMERCE EXTERIEUR
ENERGIE
Les échanges de la France
avec ses principaux
fournisseurs de pétrole


La France n’ a-t-elle pas trop misé sur l’ Iran et l’ Arabie Saoudite, devenus, depuis 1974, ses principaux fournisseurs de pétrole ?


"Les échanges avec l’ Iran, et plus spécialement nos exportations, vont prendre, dès cette année, une dimension nouvelle", déclarait, le 6 mai 1977, M. Jean-Pierre Fourcade, ministre de l’ équipement et l’ aménagement du territoire, de retour de Téhéran. Des propos qui en rappellent d’ autres.


M. Valéry Giscard d’ Estaing, alors ministre de l’ économie et des finances, est le premier à évoquer, en février 1974, les fameuses commandes iraniennes. A l’ issue d’ une réunion avec son homologue du gouvernement de Téhéran, il annonce un "changement de vitesse dans les relations entre la France et l’ Iran". Dix mois plus tard, à l’ occasion de la visite du chah en France, M. Jean-Pierre Fourcade, qui vient d’ être nommé ministre de l’ économie et des finances, évoque "les projets arrêtés, qui représentent des sommes fabuleuses pour l’ industrie française". Six mois, en passent, et c’ est au tour de M. Chirac, en visite à Téhéran, d’ affirmer : "La France deviendra en 1975 le premier fournisseur de l’ Iran."


Voilà un peu plus de trois ans que les relations franco-iraniennes ont "changé de vitesse". Or les statistiques, dans toute leur sécheresse, montrent que la France est loin d’ avoir obtenu sur le marché iranien la place que le gouvernement espérait :


EN QUATRE ANS, LES ACHATS FRANÇAIS DE PETROLE A L’ IRAN
ET A L’ ARABIE SAOUDITE ONT AUGMENTE DE 81.5% EN VOLUME


1972



ARABIE SAOUDITE

IRAN


ARBIE SAOUDITE


IRAN


LIBYE


ALGERIE


KOWEIT


IRAK


ABOU DHABI


NIGERIA


DIVERS



26,6%


20.6%


6%


8.3%


5.2%


14.5%


12.2%


9.6%


11.3%


8.3%


117,8 millions de tonnes


1976



ARABIE SAOUDITE

IRAN


ARABIE SAOUDITE


IRAN


LIBYE


ALGERIE


KOWEIT


IRAK


ABOU DHABI


NIGERIA


DIVERS



48.3%


36.3%


12%


2.5%


3.8%


3.5%


13.8%


8.2%


6.2%


13.7%


121,2 millions de tonnes


- Si les exportations françaises ont progressé entre 1972 et 1976 de 400% (de 620 millions à 3121 millions de francs), les importations ont augmenté dans le même temps de 620% (de 952 millions à 6891 millions de francs), le déficit commercial de la France avec l’ Iran a bondi de 332 millions de francs en 1972 à 3 770 millions de francs en 1976, et le taux de couverture est tombé de 68% à 45,3%. Même si on qualifie, à Paris, les premiers résultats 1977 de "purement conjoncturels", la tendance est peu encourageante : pour les deux premiers mois de l’ année, les ventes françaises ont diminué par rapport à la même période de 1976 (498 millions de francs contre 518 millions de francs), alors que les achats à l’ Iran sont passés de 1 136 millions de francs à 1 438 millions de francs ;


-La France n’ est que le sixième fournisseur de l’ Iran avec une part du marché de 4,40%. Elle occupe la même place qu’ en 1972, où sa part du marché était de 4,71% ;


- Les contrats conclus depuis 1973 totalisent 10,1 milliards de francs : 500 millions en 1973, 2,6 milliards en 1974, 3 milliards en 1975 (et non 10 milliards ni même 5 milliards comme l’ avaient affirmé MM. Fourcade et d’ Ornano), 3,9 milliards en 1976. Ces commandes s’ étaient sur plusieurs années. Ainsi, la vente de deux centrales nucléaires dont le contrat définitif reste à signer représentera une part rapatriante de 8,6 milliards de francs, qui se répartira sur sept à huit ans.


"Que notre déficit commercial avec l’ Iran augmente est normal, dira-t-on, le prix du pétrole n’ a-t-il pas quintuplé en trois ans !". Certes. Mais cela ne saurait tout expliquer. La forte croissance des importations iraniennes également d’ une augmentation - en volume - des achats français de brut iranien. Les enlèvements sont passés de 7,1 millions de tonnes en 1972 à 14,8 millions de tonnes en 1976, et la part de l’ Iran dans notre approvisionnement atteint 12% contre 6%.


Les mêmes constations peuvent être faites avec les échanges entre la France et l’ Arabie Saoudite. Le déficit commercial avec ce pays atteint 17,9 milliards de francs, contre 2,4 milliards de francs en 1972. Nos exportations restent très faibles (1,6 milliard en 1976). Là aussi, la note supplémentaire des importations est due partie à l’ augmentation des prix, partie à l’ accroissement des achats de pétrole brut : 44 millions de tonnes en 1976, contre 24,3 millions en 1972. Les importations globales de pétrole de la France étant à peu près les mêmes, on constate que cette "orientations" vers l’ Iran et l’ Arabie Saoudite s’ est opérée, pour l’ essentiel, au détriment de la Libye et de l’ Algérie. Les livraisons de brut de ces deux pays vers la France sont tombées de 20,6 millions de tonnes, en 1972 à 7,8 millions en 1976.


"Les compagnies pétrolières sont libres de s’ approvisionner comme elles l’ entendent, explique-t-on à Paris, et le gouvernement n’ a pas à interférer dans leur politique d’ approvisionnement. Les compagnies ayant choisi d’ acheter plus de pétroles saoudien et iranien - moins chers que leurs homologues libyen et algérien, - nous ne pouvons que constater le déficit commercial et faire un effort maximum de prospection en Iran et en Arabie Saoudite pour le combler peu à peu."


Les pouvoirs publics sont-ils réellement contraints de s’ adapter à la politique des compagnies pétrolières ? On peut en douter. Le gouvernement français ne manque pas de moyens pour orienter la politique d’ approvisionnement des compagnies en particulier celle des deux sociétés nationales, la C.F.P. et Elf-Aquitaine. Dans ces conditions, on peut se demander si Paris n’ a pas choisi délibérément de redéployer les échanges de la France vers l’ Iran et l’ Arabie Saoudite, quitte à laisser les liens se distendre avec l’ Algérie, dont l’ endettement et la situation financière inquiétaient, et avec la Libye, aux "initiatives politiques" imprévisibles. Il reste que ces deux pays se déclaraient prêts à accroître sensiblement leurs achats de biens d’ équipement français, à condition que les enlèvements de brut par la France ne diminuent pas trop. Trois ans après l’ annonce de cette politique de "redéploiement" - volontaire ou non - vers l’ Iran et l’ Arabie Saoudite, on est en droit de s’ interroger sur les bénéfices que la France peut en tirer.


D’ une part, nos achats supplémentaires de pétrole brut n’ ont pas été suffisamment - pas encore ? - payés de retour. Le déficit commercial avec ces deux pays atteint 21,7 milliards de francs, contre 2,8 milliards en 1972. A un pétrole que l’ on paie au comptant ont correspondu des promesses et des espérances qui tardent à se concrétiser. Pourtant, on songe à accroître encore de 1 à 2 millions de tonnes les achats de brut à l’ Iran... Dans l’ espoir de dégeler quelques contrats qui traînent en longueur.


D’ autre part, la Libye et l’ Algérie ne cachent pas leur mécontentement. Déjà, en 1976, les exportations françaises vers l’ Algérie ont diminué de 1,1 milliard de francs, et le mouvement risque de s’ accélérer cette année. La France n’ a-t-elle pas, trop hâtivement et trop catégoriquement, privilégié certains de ses partenaires au détriment des autres ? D’ autant que la "percée" française en Iran et en Arabie Saoudite reste fragile. A la merci, par exemple, d’ un changement de majorité politique en France, qui serait vu d’ un très mauvais oeil par les dirigeants de Ryad et de Téhéran. Faudra-t-il alors se redéployer vers Algérie et la Libye ? Dans ces deux pays, beaucoup de grands contrats ont été attribués à la concurrence depuis deux ans... Les choix technologiques faits, il risque alors d’ être bien tard.


JEAN-MICHEL QUATREPOINT.

Le "tout-charbon"
paraît difficile à réaliser aux Etats-Unis


Avec des réserves connues, de l’ ordre de 2 000 milliards de tonnes, soit presque la moitié des réserves du monde entier, les Etats-Unis ont dans le charbon la source d’ énergie la plus abondante sur leur territoire. Comme prévu, le président Carter a réservé à ce combustible classique une place importante dans son plan énergétique. Est-ce réaliste ?


La production charbonnière annuelle, qui atteignit 665 millions de tonnes en 1976, devrait s’ accroître d’ au moins 400 millions, c’est-à-dire atteindre approximativement 1 100 millions de tonnes par an vers 1965, au terme du plan sur lequel le Congrès est invité à se prononcer.


L’ objectif proposé par M. Carter, s’ il est imposant, peut sembler modeste à l’ échelle du problème global. Le projet Indépendance du président Nixon, formulé en 1973, ne prévoyait-il pas qu’ à l’ aide d’ encouragements adéquats les Etats-Unis puissent produire sans difficulté 2 000 millions de tonnes dès 1985 ?


En fait, le charbon fournit actuellement 20% seulement du total de l’ énergie consommée aux Etats-Unis. Il est utilisé principalement pour la production d’ électricité. Deux industries emploient surtout le charbon comme combustible, la sidérurgie et, pour des tonnages plus faibles, le ciment. D’ importantes quantités sont exportées en Europe et au Japon.


Sur le total de l’ énergie primaire transformée en électricité, le charbon fournit 48% ; le gaz naturel, le mazout et les installations hydro-électriques ensemble 41% ; la source nucléaire, beaucoup moins développée qu’ on ne l’ avait prévu, 11%. Vers 1990, si les prévisions du plan Carter sont réalisées, la part du charbon aura grimpé à 70% et celle de l’ énergie nucléaire à 20% au moins.


La moitié environ de l’ approvisionnement en charbon des centrales électriques thermiques provient aujourd’hui du bassin minier des Appalaches (Pennsylvanie, Virginie-Ouest, Kentucky, Tennessee). Ses caractéristiques sont les suivantes : haute teneur calorifique ; "propreté", c’est-à-dire peu de sulfure et d’ émanations nocives lors de la combustion ; mines profondes d’ où exploitation coûteuse : conflits sociaux fréquents.


Pour 30% environ, l’ approvisionnement est assuré par le bassin dit "intérieur" (Illinois, Indiana) qui occupe, en sous-sol, le même territoire que les industries du Middle-West. Le charbon provenant de ce bassin tend à être pauvre, "sale" économiquement pariant, mais facile à extraire et, pour ainsi dire, sous la main.


Du charbon propre mais...


Les prévisions de l’ Agence fédérale pour l’ énergie (Federal Power Commission) concernant la production de charbon en 1985 réduisent la part des Appalaches à 35% du total et celle du bassin intérieur à un peu plus de 20%. Au cours de la prochaine décennie, l’ activité charbonnière devrait se déplacer vers l’ Ouest. Les grands espaces inexploités du Far-West (Montana, Dakota et Wyoming), qui contiennent plus de la moitié des réserves totales des Etats-Unis, livreraient déjà, en 1985 quelque 28% du total de la consommation des producteurs d’ électricité. Le charbon de cette région est relativement "propre", mais doit être extrait en surface (strip mining), ce qui tend à soustraire les surfaces exploitées à toute utilisation agricole. Ces "terres perdues" hantent les rêves des écologistes.


Des apports complémentaires seraient fournis par le long bassin nord-sud de lignite sulfureuse qui s’ étend de l’ Iowa jusqu’au coeur du Texas (9% du total de la consommation de houille en 1985) et par la région montagneuse du Colorado-Utah) (8%).


Les fortunes de l’ industrie houillère ne cessent de changer et de se renverser. Il y est eut d’ abord la longue période de crise pendant laquelle le charbon perdit une bonne partie de sa position concurrentielle vis-à-vis d’ autres sources d’ énergie. Puis on reprit espoir après la secousse économique causée par la crise du pétrole. Mais les écologistes vinrent tout gâcher en imposant à Washington des normes de pureté de l’ air qui poussèrent les producteurs d’ électricité à se tourner vers les combustibles "propres", le fuel en particulier. Enfin, dernièrement, après que les sociétés de production et de distribution et de gaz et d’ électricité (appelée "utilities") eurent réalisé de gros investissements pour assurer leur approvisionnement en combustible "propre" de l’ Ouest, les mêmes écologistes ont fait adopter par le Congrès une loi qui rend prohibitif le strip mining sur lequel on comptait pour extraire économiquement un charbon destiné à être transporté sur de très grandes distances La loi érige en principe que les sociétés d’ extraction comblent les vides qu’ elles créent et remettent en place la couche de sol productif nécessaire au support de la végétation naturelle.


Le plan Carter va-t-il, une fois de plus, changer les règles du jeu ? Promet-il un boom sans précédent dans l’ industrie d’ extraction, pour ses fournisseurs en équipements, pour certains transporteurs ferroviaires et leurs fournisseurs en équipements, pour les constructeurs de centrales thermiques et d’ installations de lavage, et pour les sociétés qui ont en cours de développement diverses technologies pour la liquéfaction, la gazéification et autres procédés "propres" d’ utilisation du charbon ?


On est tenté de le penser. En effet, l’ objectif du plan Carter cité plus haut - soit, accroître la production charbonnière annuelle de 400 millions de tonnes d’ ici à 1985 - est appuyé de mesures en apparence capables de faire réaliser un tel progrès.


... froideur de la Bourse


L’ industrie du charbon n’ a pas reçu le "bouquet de roses" du président Carter avec beaucoup de chaleur. Et l’ on constate, en consultant la cote boursière, que les investisseurs partagent cette froideur, (Les valeurs charbonnières, si elles se comportent un peu mieux que l’ ensemble du marché, ne montent pourtant pas de façon significative) Le bouquet de Carter dissimulerait-il quelques épines ?


M. Joël Price analyste de la firme Dean Witter de Wall Street et spécialisé de longue date dans les questions d’ économie charbonnière, minimise la portée du plan Carter : "Chez les producteurs d’ électricité, la conversion n’ a de sens que là où il existe une ancienne installation à charbon, abandonnée en raison de l’ application de normes antipollution, susceptible d’ être remise en service. J’ ai recensé soixante-quatorze installations de ce type..."


A cela s’ ajoutent les conséquences de l’ obligation de doter toutes les futures centrales des "meilleures techniques disponibles pour le contrôle de la pollution". Si cette disposition devrait être retenue par le Congrès et devait signiscrubbers, quelle que soit la qualité du combustible utilisé, les producteurs d’ électricité n’ auraient plus aucune raison d’ aller chercher du charbon "propre" dans l’ Ouest et d’ ajouter, par le transport, 50% à son prix de revient. En conséquence, et contre toute expectative, le secteur du charbon et les industries annexes pourraient ne pas bouger avant d’ être fixés sur les intentions du Congrès. Le plan Carter, dans sa version actuelle, ne leur plaît pas. "La (organisme le plus actif au sein du mouvement écologique américain) sont à présent employés par Washington, ironise-t-on dans les milieux industriels, et l’ autre moitié leur rend visite."


Il faut dire que l’ industrie charbonnière a d’ autres causes de souci. La direction de la Fédération syndicale des mineurs - United Mine Workers - continue à se détériorer depuis la disparition de John L. Lewis, qui domina si longtemps la scène de sa forte présence et de ses gros sourcils. L’ U.M.W. est sans le sou, mais persiste cependant à autoriser des grèves sans issue chez des employeurs sans bénéfices. Des élections à la présidence de la fédération auront lieu en juin. Selon un observateur peu charitable, les trois candidats annoncés, "roulés en un paquet, ne feraient pas le poids d’ un demi-leader".


Enfin, les essor des investissements dans les divers secteurs énergétiques est freiné par l’ incertitude qui pèse sur l’ interprétation des règles de concurrence et les concentrations. Le gouvernement est soucieux de ne pas créer de situations qui permettent à certaines sociétés de profiter outre mesure de la crise énergétique. C’ est là une attitude louable mais difficile à maintenir, dès lors qu’ il veut aussi offrir des stimulants aux investissements.


Dans quelle mesure sera-t-il permis à une grosse société pétrolière d’ investir dans l’ industrie houllière ? Qu’ est ce qui constitue une "position dominante" dans un secteur aussi réglementé que l’ énergie ? Quelle liberté de concurrence reste-t-il à défendre dans un secteur où le prix-clé, celui de l’ équivalent en pétrole, est fixé par un cartel ?


En décembre 1976, la General Electric a pris le contrôle de Utah international par la plus grosse opération de rachat de l’ histoire des affaires : 2,17 milliards de dollars. Outre son charbon, Utah possède des mines d’ uranium. Or, la G.E. fabrique des installations nucléaires. Pour prévenir une intégration verticale, le gouvernement américain a donc exigé que les intérêts de la société dans les mines d’ uranium soient organisés séparément et placés, au long de quatre-vingt-dix-neuf ans, entre les mains d’ un administrateur fiduciaire.


Pourtant, quelques sociétés affichent un franc optimisme. C’ est le cas de la Chessie, née de la fusion des sociétés de chemins de fer Baltimore & Ohio, de l’ est des Etats-Unis qui demeure entièrement en mains privées : 19 milliards de tonnes de charbon "propre" des Appalaches sont enfouies à proximité des quelque 18 kilomètres de voie ferrée appartenant à Chessie. La société se targue de pouvoir transporter à bon compte tout le charbon qu’ elle extrait. La dernière née des mines de la Chessie, située à Beckley, Virginie-Occidentale, qui devrait entrer en production avant la fin de l’ année, représente un investissement de 33 millions de dollars réalisé en association avec Usinor et l’ ATIC. On attend de cette mine qu’ elle produise 1 million de tonnes par an d’ anthracite pour la fabrication de l’ acier. Quoi qu’ il advienne du plan Carter, Chessie est assurée d’ une activité valable par le transport du précieux anthracite jusqu’au port de Baltimore, d’ où on pourra l’ exporter sur la France.


JAY MCCULLEY.

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