Conseiller du Président Diori
Annexe J
"CÔTE D’IVOIRE : MISE AU POINT DE JACQUES BAULIN"

Afrique-Asie a donc décidé d’entrer, à son tour, en scène, pour participer à la campagne diffamatoire lancée contre moi par le "Journal du Dimanche", et reprise par le "Quotidien de Paris". Sur fond de "tentative de déstabilisation du régime ivoirien", les deux journaux tentaient de me dénigrer. Non seulement vous leur emboîtez le pas, mais vous allez semble-t-il, encore plus loin dans la voie de la calomnie. je me dois de parer, aujourd’hui comme hier, aux coups bas, même si je n’ai aucune envie de m’engager dans une polémique que je n’ai ni voulue, ni initiée.

L’apport d’Afrique-Asie à cette campagne se présente sous un jour particulièrement venimeux. En effet, dans une phrase confuse à dessein, et dont je constitue le personnage central, M. Perret cite également le fils du président Diori Hamani, pour conclure : " il serait allé en (sic) Nigeria recruter des volontaires pour la Légion islamique du colonel (Kadhafi)." Cette ambiguïté rédactionnelle m’amène à croire que l’auteur de l’article, tout en cherchant à me charger de ce pêché que je ne suis pas prêt à commettre, se réserve une porte de sortie en cas de procès en diffamation. Je le dis tout net, sauf précision claire de votre part au sujet de ce pronom, et en dépit de l’emploi du conditionnel, je considérerai être la seule personne mise directement en cause. Quant à la Libye, sachez, à toutes fins utiles, que mon unique séjour dans ce pays remonte à octobre… 1971 : je faisais alors partie d’une délégation officielle nigérienne conduite par le ministre Mouddour Zakara. De plus, je n’ai jamais rencontré Kadhafi, je n’ai mis personne en relation avec lui, me sent incapable de recruter ou même de fréquenter des mercenaires (de toutes nationalités), et à fortiori des terroristes. C’est une question d’éthique personnelle, mieux, de principe.

Par ailleurs, toujours selon l’auteur de l’article tendancieux, ma probité au plan financier serait mise en doute, par les fameux "Ivoiriens". On laisserait entendre que j’ai touché des "pots de vin". De qui grands dieux ? En effet, M. Houphouët sait très bien que je n’ai jamais réussi à amener un seul investisseur étranger (non français) à créer une usine, ou à finaliser une affaire de type commercial, industriel ou financier en Côte d’Ivoire. Chargé, entre autres, "de la diversification des partenaires économiques de la Côte d’Ivoire", j’ai échoué dans ce domaine précis. La chasse était trop bien gardée : elle était réservée

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