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Or, si les alcooliques sont relativement rares en pays d’Islam - à l’exception des Syriens connus pour leur faiblesse envers le araki
Au Yémen, qui est pourtant un royaume théocratique, la population dans son ensemble s’adonne à un narcotique du nom de qât. A tel point que la culture du fameux café Moka a cédé la place à ce stupéfiant. Mieux encore, c’est l’Iman-Roi Ahmed - détenteur des pouvoirs spirituel et temporel - qui possède le monopole du commerce de qàt !
Autre cas également caractéristique. La 12e Assemblée du Conseil mondial de la Santé, ayant demandé au gouvernement d’Aden d’interdire l’usage de ce même narcotique, des manifestations bruyantes se déroulaient le 12 novembre 1957, dans la colonie anglaise : les manifestants, quoique musulmans, demandaient au gouverneur anglais de
rapporter son interdiction d’importer le qât. En d’autres termes, ils exigeaient que le gouverneur infidèle leur permît de violer la Charia islamique !
Quant à ceux qui se rendent coupables d’adultère, ils doivent, conformément aux prescriptions de I’Islam, être enterrés jusqu’à mi-corps dans le sable et lapidés à mort.
Si cette peine a été encore appliquée dernièrement en Arabie, elle ne l’est heureusement plus dans les autres pays musulmans. En Égypte, par exemple, si cette loi n’avait pas été violée dans le cas de l’ex-roi Farouk, le général Neguib n’aurait pas eu à l’expulser le 26 juillet 1952.
Citant un phénomène similaire, la revue Rose El Youssef du 4 novembre 1957 publiait un reportage sur un centre de filles-mères. Aucun des ulémas n’a osé élever la voix pour protester contre le scandale que constitue l’existence d’une telle institution en terre d’Islam.
Allah seul est l’auteur du Coran. Le rôle du prophète Mohamed dans la rédaction du Livre Sacré se limite à celui de messager de la volonté divine. Les préceptes coraniques appraissent d’autant plus immuables que l’Islam ne reconnaît aucune autorité chargée de l’interprêter.
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