Qu’ils trouvent en vous de la dureté !
Or, non seulement l’Arabie séoudite moderne ne les combat pas, mais elle a mis à la disposition des infidèles de la United States Air Force la base de Dahran. Par contre, les soldats de Séoud ont combattu les croyants ottomans qui se trouvaient dans leur voisinage en 1912 (dans la province de Qasime).
En 1916 déjà, Abdel Aziz Séoud avait mis au point un plan pour agrandir son Empire : il s’agissait de conclure une alliance avec les Anglais (infidèles) pour attaquer le chérif de la Mecque (croyant) allié aux Turcs (non moins croyants).
Il en fut empêché par une manoeuvre semblable du chérif Hussein qui, le 6 novembre 1916, se rebella contre la Sublime Porte (croyante) et se proclama officiellement l’allié de la Grande-Bretagne (infidèle).
On lit encore dans le Coran :
Et si l’on ajoute que, selon la tradition, le rôle des femmes dans les combats consiste « à passer au fil de l’épée tout musulman qui fuit » le champ de bataille, l’attitude peu glorieuse des rares contingents séoudites durant la guerre de Palestine cesse d’être compréhensible, quand on l’envisage sous le seul angle coranique.
Le Coran interdit encore la reproduction de la figure humaine. Or, toutes les pièces de monnaies utilisées en Arabie séoudite sont frappées soit à l’effigie d’une impératrice d’Autriche, soit à celle des souverains anglais.
Et à Séoud qui se pare du titre de roi pourrait être opposé le verset 34 de la Sourate 27, dans lequel Allah ne fait pas preuve d’aménité envers les monarques.
La revue égyptienne Rose El Youssef publiait, dans son numéro du 18 novembre 1957, une succulente interview du cheikh Mohamed Abdel Latif Darraz. Celui-ci, une des plus grandes autorités religieuses du pays, fut secrétaire général de l’Université d’El Azhar, puis l’un des fondateurs de l’« Association des Jeunesses islamiques » et de l’« Association pour la lutte contre le Sionisme ». Il
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