son sort entre les mains du Palais et de l’étranger. Il l’adoptera quand même.
Alors commence la troisième phase : elle durera six jour. Le 13 août 1953, Mossadegh fait charger par la police les manifestants communistes. Le 19, quand une poignée de manifestants royalistes soutenus par quelques unités de l’armée appliquent le plan américain, donnent l’assaut au domicile de Mossadegh et le mettent en état darrestation, le Tudeh ne bougera pas ; la rue non plus...
La conclusion s’impose d’elle-même : si le nationalisme, au moment de son arrivée au pouvoir, est faible, il sera porté à hésiter ; il fera en conséquence directement ou indirectement le jeu du communisme. Toutefois, la menace est moins grave car - contrairement au cas dans lequel la féodalité tient seule les leviers de commande - il existe sinon un divorce, du moins un état de « séparation de corps » entre nationalisme et communisme.
Évidemment, dès que l’étranger aide le féodalisme à rejeter les nationalistes dans l’opposition et la clandestinité, on retrouve la situation qui prévaut dans la Jordanie de 1958.
Troisième cas-type : le nationalisme arrive en force au pouvoir. Cela s’opère ordinairement avec l’aide de l’armée : c’est ce qui a eu lieu en Égypte et en Syrie.
Ici, pour analyser objectivement les relations entre communisme et « nassérisme », il convient d’abandonner au préalable tout esprit partisan ou polémique. Cette
tâche doit être plus facile depuis les attaques du président Abdel Nasser contre les communistes syriens en décembre 1958.
Au Caire et à Damas, ce sont des équipes nationalistes bourgeoises
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