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U-004-097-002 - NOTES - classeur U - Fonds d'archives Baulin

U-004-097-002

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  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.















L’ ÉNERGIE


La Finlande commande à l’ U.R.S.S.
deux nouvelles centrales atomiques


De notre correspondant


Helsinki - Deux centrales atomiques de 440 mégawatts ont été commandes par la Finlande à l’ U.R.S.S. CE contrat, qui porte sur 2 milliards de marks (1 mark vaut 1,25 franc environ), constituera la majeure partie de l’ accord sur l’ énergie qui devait être signé, le 16 octobre, lors de la visite officielle à Helsinki de M. Podgorny, président de présidium du Soviet suprême d’ U.R.S.S, venu célébrer le trentième anniversaire de l’ armistice finno-soviétique et de la fondation de l’ Association Finlande-U.R.S.S.


Il y aura alors six centrales atomiques au construction en Finlande , dont deux du même type construites par la société à capitaux publics Imatran Volma Oy à Lovilsa, qui doivent entrer en service en 1976 et 1978, et deux autres, de 660 mégawatts chacune, achetées par la société privée Teollisuus Volma Oy à la société suédoise Asea-Atom, qui doivent être achevées en 1978 et 1980. Ainsi, en 1983, la Finlande pourrait disposer d’ une puissance installée de plus de 3 000 mégawatts pour le nucléaire, mais ce chiffre reste largement en deçà des besoins en énergie du pays. Selon le rapport publié il y a quelques semaines par le comité pour la politique énergétique, la Finlande aurait besoin de 5 000 mégawatts d’ énergie nucléaire en 1985. La construction de deux centrales de 1 000 à 1 200 mégawatts à proximité de la capitale est envisagée, mais les questions soulevées par la proximité de zones à forte densité de population sont loin d’ être résolues.


La Finlande est particulièrement pauvre en ressources énergétiques. En 1973, 11% seulement de ses besoins étaient assurés par les ressources hydrauliques nationales et 18% par le bois (qui assurait encore 46% des besoins en 1980). Le reste était couvert par des importations d’ hydrocarbures (57%), de charbon (9%) et d’ électricité (5%). Selon le rapport du comité, l’ hydraulique, dont les possibilités d’ expansion sont pratiquement nulles n’ assurera, en 1985, que 8% des besoins en énergie, le bois 10%. La part des hydrocarbures sera ramenée à 44%. La relève sera assurée par le nucléaire (20%), le gaz naturel (7%) et même... la tourbe (5%) dont la Finlande est riche mais qui semble devoir rester une ressource très accessoire.


La question de la substitution rapide des sources importées par des sources nationales est d’ autant plus cruciale que l’ industrie du bois, qui est essentielle pour la Finlande, est très grosse consommatrice d’ énergie : (30% de l’ énergie disponible en 1970 et on prévoit 27% en 1985).


Le comité pour la politique énergétique préconise l’ établissement de priorités pour les investissements dans le secteur de l’ énergie et les industries à faible coefficient de consommation d’ énergie, en même temps qu’ une réorganisation du système des transports, en particulier par le développement intensif des transports en commun.


Le gouvernement n’ a pas encore établi sa politique à long terme. La décision de commander deux centrales atomiques soviétiques, après le refus de l’ U.R.S.S. d’ augmenter les livraisons de pétrole brut, répond au souci d’ aller vite. Mais elle risque d’ être interprétée comme un fait accompli par le Parlement au moment où celui-ci ouvrira les débats sur la politique énergétique et ses conséquences.


GILLES GERMAIN


LE CHOMAGE PARTIEL DANS L’ INDUSTRIE AUTOMOBILE. - La firme ouest - allemande Volkswagen a mis à pied le 14 octobre, pour une semaine 43 000 de ses ouvriers. Depuis le mois d’ avril, trente-neuf journées de chômage partiel ont touché diverses usines du groupe, et la direction a annoncé que d’ autres mises à pied seraient nécessaires en novembre et décembre.


A Anvers, la direction de la General Motors vient d’ annoncer la mise en chômage technique de 4 000 de ses ouvriers du 18 au 25 octobre, puis de 1 600 autres du 21 au 25 octobre, en raison de la "mauvaise situation internationale" du marché.


Enfin, en Italie, le syndicat des ouvriers de la métallurgie affirme que la direction d’ Alfa-Roméo a l’ intention de mettre 40% de son personnel (42 000 ouvriers au total) en chômage temporaire.

Les "5 riches" occidentaux


à Camp David (de notre correspondant à New York)


Un happening ? M. Sauvagnargues avait pu le croire un instant avant son départ de Paris. Cette invitation subite pour Camp David ne semblait-elle pas improvisée ? Pas de préparatif. Pas même d’ ordre du jour. Aucune indication de ce que Washington avait en tête, si ce n’ est ce curieux coktail des invités : ministres des affaires étrangères et ministres des finances des cinq interlocuteurs du château de champs. On allait parler pétrole, déficit, crise économique, encore une fois.


Brutal et sybillin


Mais à peine arrivé à New York, les choses s’ étaient précisées. M. Ford avait lancé son coup de semonce devant la 9e conférence mondiale de l’ énergie. Si les pétroliers maintenaient leurs prix "exhorbitants", on risquait une dépression. Et même l’ anarchie, l’ insécurité. Bref, l’ apocalypse. Et pour ceux qui n’ avaient pas compris, M. Kissinger employait à New York un langage encore plus brutal : le monde ne peut continuer à payer les prix actuels. Et il ajoutait sur un ton quelque peu sybillin : "ce qui a été relevé par une décision politique peut être rabaissé par une décision politique".


"Je me demande ce qu’ il veut dire au juste", notait avec une pointe d’ ironie un membre de la délégation française qui accompagnait M. Sauvagnargues. Les journaux ne partageaient pas ses hésitations. A la menace arabe, il faut répondre par des actes, disait le New-York Times. Il faut casser les prix du pétrole M. Kissinger propose donc, de subordonner l’ aide alimentaire à la baisse du pétrole, dans l’ espoir que les affamés feront pression sur les Arabes. Là-dessus, M. Sauvagnargues répond nettement : "il est certain que c’ est une erreur psychologique de parler en même temps de pétrole et de produits alimentaires. Ce n’ est pas une bonne idée". Pour le reste, "on va voir", dit-il vaguement.


Mais très rapidement, les options se précisent. Certes Washington ne parle pas de front des consommateurs Paris serait contre. Mais le programme américain s’ en rapproche étrangement : réduction de la consommation, développement de nouvelles sources d’ énergie, relèvement des prix des fournitures destinés aux Arabes. On pourrait même, si c’est nécessaire, limiter les investissements en "pétrole-dollars" au montant nécessaire pour couvrir le déficit de la balance des paiements. bref, la guerre économique. A moins qu’ il s’ agisse d’ une guerre des nerfs, un coup de bluff.


M. Sauvagnargues définit nettement la position de la France. D’ abord, la gravité de la crise : pour lui la situation est "assez sérieuse". sans plus elle serait très sérieuse, ajoute-t-il, si les choses se poursuivaient quelques mois encore. Quand aux solutions, "il faut éviter une confrontation. Il faut négocier, se mettre d’ accord. une guerre économique mènerait au désastre. D’ ailleurs, y a-t-il un moyen pratique de forcer les Arabes à baisser leurs prix ?


Mais alors, pourquoi accepter l’ invitation de Camp David ? Pourquoi risquer l’ hostilité des partenaires de la Communauté qui n’ ont pas été invités et dont la réaction est qualifiée de "glaciale" par les membres de la délégation française. Les Arabes, qui pensent déjà boycotter la prochaine visite de M. Kissinger au Proche-Orient posent la question. Et tout en étant rassurant, M. Sauvagnargues est ferme : "il est normal que les pays industriels réfléchissent à ce qu’ il faut faire pour éviter la spirale des prix. On ne peut pas se dérober. Les Arabes doivent comprendre que les consommateurs se concertent sur une décision qui les affectent. Bien sûr, il ne faut pas jeter entièrement la faute sur les pays pétroliers mais on ne saurait davantage éviter que les consommateurs tirent les conséquences de la crise". Et le ministre français ajoute : "personne ne peut fixer unilatéralement les prix sans tenir compte des lois de l’ économie".


Donc, on va se voir. "A Washington", M. Kissinger me rend mon dîner de Paris. Pour parler de Chypre, du Proche-Orient, pour échanger des informations. Pour que je lui fasse part des conversations des neuf qui en sont d’ ailleurs à un stade très embryonnaire. Quand à la rencontre de Camp Davis, elle est

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