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U-001-005 - NOTES - classeur U - Fonds d'archives Baulin

U-001-005

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  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.















Les États - Unis abandonnent leurs projet de surgénérateur


Après bien des vicissitudes , je réacteur surgénérateur américain de Clinch-River , dans le Tennessee , vient de recevoir un coup mortel . Dans une lettre adressée au représentant démocrate de L’Iowa M.Tom Haricin , l’un des opposants à la construction de ce réacteur , le président Carter écrit que « le réacteur surgénérateur à métal liquide représente un risque potentiel pour la sécurité. »


On savait depuis près d’un mois que la nouvelle administration américaine ne souhaitait pas le maintien dans le budget pour 1978 d’un crédit de 199 millions de dollars qui figurait dans les propositions budgétaires du président Ford et était destiné a la construction de ce réacteur .


Cela pouvait n’être qu’un nouveau retard de ce projet qui languit depuis 1972 . En 1973, alors qui les travaux commençaient à peine , une décision de justice les interrompait . En 1976 le gouvernement américain reprenait le contrôle du projet , auparavant partagé avec la Tennessee Valley Authority , qui est une entreprise publique , et la firme Continental Edison . Le projet était vivement critique dans le pays , mais il avait l’appui du président Ford , qui estimait qui les surgénérateurs seraient dans l’avenir indispensables au développement économique des États - Unis .


Mais en mettant en cause la sécurité de ce type de réacteurs , le président Carter prend en fait une décision d’abandon . On imagine mal que des arguments économiques pulsent l’emporter sur des considérations de sécurité ? D’autant que le président Carter se pique d’une certaine compétence en matière de technologie nucléaire .


De plus , le projet de surgénérateur était en contradiction complète avec l’actuelle politique américaine en matière de retraitement de combustible. Persuadés que la disséminations de l’arme nucléaire est inéluctable si du plutonium est disponible , les États-Unis s’opposent par tous les moyens à ce qui de nouveaux pays rejoignent le petit groupe de ceux qui peuvent actuellement retraiter le combustible et en extraire du plutonium . Ils souhaitent que ces pays interrompent pour plusieurs années le retraitement , ce qu’ils ont eux-mêmes fait .


Or les surgénérateurs consomment du plutonium et leurs intérêt est d’en produire plus qu’ils n’en utilisent . Leur développement passe donc par une extension rapide du retraitement des combustible irradies et un important accroissement de la production mondiale de plutonium . Ce que les États-Unis refusent .


L’abandon de leur programme de surgénérateurs est donc dans la logique des choses . Et cela met la France dans une position inconfortable . Ayant construit Phénix , et mettant en chantier le réacteur Super-Phénix de Creys-Maiville , elle reste la seule à développer la filière des surgénérateurs . Mais puisque le président de la République a décide en décembre dernier que la France n’exporterait plus d’usines de retraitement , comment pourrait-on espérer vendre des centrales qui n’ont d’intérêt que si on retraite leurs combustible ?


Comme Concorde ou la filière graphite-gaz , Super-Phénix est bien parti pour être une brillante réussite technique sans avenir économique .


MAURICE ARVONNY.


La huitième médaille d’or Niels Bohr vient d’être attribuée au professeur Hans Bethe (Etats-Unis) , prix Nobel de physique 1967 . Cette disttinetion , créée en 1955 par l’Association national des ingeineurs danois , est destinée a honorer ub chercheur qui a contribué au développement de l’utilisation pacifique de l’énergie atomique . --- (Coressp.)

« Les installations nucléaires fleurissent dans les pays qui n’acceptent pas les protestations »


écrit « The Economist »


Commentaitant les effets des protestations des écologistes , l’hebdomadaires britannique The Economist , se pose la question .


« Combien les Arabes vont-ils gagner à tout cela ? Quelques hypothèses radicales sont désormais arrétées en Allemagne , que celles des Américaines sont diminuées de moitie moitié et que les autres pays de l’Ouest se limitent aux trois quarts de la capasité nuciéaire prévue pour 1985 , tout cela en raison des protestations , alors les pays de l’O.C.D.E. auront besoin de trouver 200 millions de tonnes d’équivalent pétrole supplémentaires en compusfible fasile cette anéée-là pour satisfaire les demande prévu . Ce qui correspondant à la totalité de la production d’une province pétrolière majeure comme la mer du Nord . Seul le Moyens-Orient serait effectivement capable de fournir cette énergie supplémentaire (...)


>> Pendant ce temps, écrit encore ce journal , des pays qui ne tiennent pas compte de la cofestation , qui ne pratique ent pas la démoncratie , sont laissés libres d’entrer sans ennuis et sans doutes dans l’âge nucléaire . Les installations nucléaires sont retardées en Allemagne ; en Scandinavie , en Amérique . Mais en Russie , en Iran , en Corée du Sud , elles fleurissent ?  »

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