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U-003-117-001 - NOTES - classeur U - Fonds d'archives Baulin

U-003-117-001

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  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.
















vu 4.5.77.

La politique nucléaire américaine
est accueillie avec réserve
à la conférence de Salzbourg.


La conférence de l’ Agence internationale de l’énergie atomique (A.I.E.A.) qui va réunir à Salzbourg jusqu’au 13 mai deux milles spécialistes venus de soixante pays pour discuter - de l’énergie d’origine nucléaire et de son cycle de combustible - a été ouverte le lundi 2 mai par M. Rudolf Kirschchlaeger, président de la République d’ Autriche.


"Il faudra plusieurs décennies avant que les nouvelles formes d’énergie commencent à apporter une contribution significative à la production d’énergie. Il s’ensuit que l’énergie nucléaire va avoir, dans le futur, un rôle croissant à jouer, bien que le taux et les modalités de cette croissance puissent prêter à controverse", a notamment déclaré M. Sigvard Eklund, directeur général de l’ A.I.E.A.


De notre envoyé spécial


Salzbourg. - Les propos du directeur général de l’ A.I.E.A. et l’intitulé de la conférence, illustrent bien les difficultés dans lesquelles se débattent aujourd’hui, dans la plupart des pays du monde, les partisans et promoteurs de l’energie nucléaire : difficultés d’approvisionnement en uranium, difficultés - techniques - du cycle du combustible, mais aussi difficultés dues aux craites de l’opinion publique et, surtout difficultés politiques liées aux risques de prolifération atomique qui accompagnent encore le développement de l’énergie nucléaire civile.


Signe des temps ? La contestation n’est pas loin car, avant la réunion de l’ A.I.E.A., une " conférence pour un futur non nucléaire " a été organisée par de mouvements ecologistes, du 29 avril au 1er mai, à Salzbourg même.


XAVIER WEEGER


( Lire la suite page 39)

Il faut des centrales atomiques
mais pas n’importe où et n’importe comment
nous déclare M. Michel d’ Ornano


M. Michel d’ Ornano, devenu ministre de la culture et de l’environnement le 30 mars, est le huitième ministre ou secrétaire d’ État ayant eu à s’occuper d’écologie depuis mars 1974. Mais à l’exception de M. Robert Poujade, créateur du ministère de l’environnement et ancien secrétaire de l’ U.D.R., ses prédécesseurs n’avaient guère de poids politique. Il reste à m. d’ Ornano moins d’un an pour convaincre et fort peu de moyens.


D’autant que les problèmes abondent. A propos du programme nucléaire d’E.D.F., M. d’ Ornano nous précise ci-dessous "qu’il faut des centrales, mais pas n’importe où et n’importe comment". Autre affaire d’actualité : l’accident d’ Ekofisk et la pollution des mers.


Qu’a-t-on prévu en France pour éviter que des catastrophes comme celle d’ Ekofisk ne se produisent au large de nos côtes ?


"Le gouvernement a mis en oeuvre - et continue à améliorer - tout un dispositif de prévention concernant les pollutions de la mer par des hydrocarbures. J’en donnerai pour preuve la loi sur l’exploration et l’exploitation des ressources du plateau continental qui, sur proposition du gouvernement, vient d’être approuvée par le Parlement. Ce nouveau texte, qui modifie et renforce les dispositions de la loi de 1968, fixe des normes de rejets d’hydrocarbures à partir de plates-formes de forage ou d’exploitation qui sont les plus strictes d’ Europe. Mais cela ne suffit pas à nous prémunir contre tout accident."

" L’ État doit s’assurer que les compagnies mettent en oeuvre avec un personnel qualifié des matériels et des procédures appropriés. Il le fait en imposant dans les arrétés d’autorisation pris en application du code minier des conditions précises portant sur les dispositifs de sécurité et sur les consignes d’exploitation. Le respect de ces conditions est régulièrement verifié."

"Une commission est chargée de perfectionner la réglementation et d’orienter les recherches technologiques vers les procédés les plus fiables pour le forage et les interventions sur plates-formes. C’est dans ce cadre qu’il sera procédé à une analyse particulièrement attentive des causes de l’accident survenu en mer du Nord et des conclusions qu’il faut en tirer."


Propos recueillis par
MARC AMBROISE-RENDU.


(Lire la suite page 14)


vu 4.5.77

ÉNERGIE


la politique nucléaire américaine est accueillie
avec réserve à la conférence de Salzbourg


(suite de la première page)


Le bureau européen de l’environnement, l’ Organisation internationale des amis de la terre, le Congrés japonais contre les bombesA et H, le Natural Resources Defense Council américain et l’ Osterreichische Natur-Schutzbund, qui avaient invité de nombreux experts, on conclu leurs travaux par une déclaration condamnnant sans ambiguité les surrégénérateurs et le retraitement des combustibles nucléaires et affirmant la nécessité de s’opposer fermement à la construction de toute nouvelle installation nucléaire.


Telle n’es pas, de toute évidence, la position des experts rassemblés par l’ A.I.E.A. et illustrée par les propos du premier orateur inscrit, M. Ulf Lantzke, directeur de l’Agence intenationale de l’énergie (qui rassamble tous les pays membres de l’ O.C.D.E., à l’exception de la France). I a notamment indiqué que les prévisions concernant la capacité nucléaire installée, en 1985, dans les pays de l’ O.C.D.E., qui étaient encore, en novembre dernier, de 325 gigawatts ( 1 gigawatt = 1 milliard de watts). " Nous ne pourrions nous offrir une nouvelle révision en baisse, a-t-il indiqué, car aucune autre source d’énergie ne pourrait y faire face. "


De même M. Baum ( Nations unies ) a souligné l’importance de l’énergie nucléaire pour les pays en voie de développement.


L’objet essentiel de la conférence n’est pourtant pas de savoir s’il convient ou non de faire appel à l’énergie nucléaire : iks en sont tous convaincus. Le principal sujet de discussion concerne la nouvelle politique nucléaire que viennent d’adopter les États-Unis, sous l’impulsion du président Carter, notamment sous ses deux aspects essentiels : l’arrêt sine die du retraitement de combustible iradié et l’ajournement du programme commercial des surrégénérateurs.


Cette politique ne soulève pas l’anthousiasme des participants, c’est le moins qu’on puisse dire. Et les appaudissements qui ont lundi après-midi, salué les déclarations de M. Marcel Boiteux, directeur général d’ E.D.F., et du représentant allemand, soulignant tous deux la nécessité de faire du retraitement et de développer le programme de surrégénérateurs, ont bien montré où semble se creuser le fossé.


La délégation américaine ne s’y était d’ailleurs pas trompée : elle avait pris la précaution d’inviter à déjeuner, lundi, un rprésentant de la plupart des délégations, déjeuner au cours duquel M. Joseph Nye, adjoint au sous-secrétaire d’ État américain pour les affaires de sécurité, chargé de la science et de la technologie, s’était évertué à expliquer la position américaine. le retraitement, a-t-il indiqué en substance, a trop d’inconvénients, dans le domaine de la prolifération, pour que soit pris en considération le bénéfice économique qu’on peut en attendre. Les Américains estiment ce bénéfice à 8 % du coût de cycle du combustible et à 1 % du prix de l’électricité.


M. Nye devait aussi, lors de ce déjeuner, comme plus tard au cours d’une conférence de presse, affirmer que la décision de M. Carter de ne pas s’engager " de façon prématurée " dans une économie de plutonium ne cachait pas de préocupations commerciales et qu’elle n’était pas en contradiction avec l’esprit du traité de non-prolifération. Il a précisé aussi, comme le laissaient entendre le récentes propositions de M. Carter au Congrés ( le Monde du 29 avril ), que la politique américaine, concernant notamment le retraitement de combustible forni ou enrichi par les États-Unis, serait déterminée " au cas par cas " des considérations sur les capacités de stockage pouvant par exemple intervenir. Précisant que l’administration avait l’intention de négocier de nouveau un certain nombre d’accors d’approvisionnement en uranium, M. Nye n’a du reste pas exclu que le retraitement puisse servr dans tel ou tel pays, à l’alimentation de surrégénérateurs.


XAVIER WEEGER

SUPER...


Le lancement par ELF d’un nouveau supercarburant - ELF-Moins - permettant, selon la marque, de réaliser des économies de consommation de l’ordre de 6 % en circulation urbaine, suscite une vive controverse parmi les marques concurrentes, Shell, Mobil, Total, Esso et BP utilisent depuis plusieurs années un additif " détergent et surfactant " qui améliore la carburation et diminue la polluution, et s’étonnent qu’ ELF ait tant tardé à mettre un tel additif dans son super.


La société française reconnait qu’elle n’utilisait pas d’additif auparavant et que le gain de 6 % correspond à l’économie réalisée par son nouveau produit par rapport à l’ancien.


Mais les essais réalisés officiellement sur l’enssemble des super-carburants du marché français prouvent qu’ ELF-Moins a effectivement une consommation inférieure à celle de ses concurrents ( 0,764 litre par heure alors que les autres super vont de 0,908 à 1,310 ). " notre produit est meilleur que les autres ", continue-t-on d’affirmer à ELF-Aquitaine. Peut-être une association de consommateurs pourra-t-elle trancher la question ?

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