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N-24-027-001 - NOTES - Classeur N - Fonds d'archives Baulin

N-24-027-001

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  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.















perspectives nigériennes


Mensuel- Mars 1970


Sommaire


Un nouvel instrument au service des pays francophones


1


Le nouvel ambassadeur du Canada


2


Les problèmes de la santé


2


Un séminaire syndical


3


Une nouvelle convention franco- nigérienne


3


Commerce extérieur


4


Uranium nigéro-franco-japonais


4

UN NOUVEL INSTRUMENT AU SERVICE DES PAYS FRANCOPHONES


Le 20 mars, après cinq jours de travaux laborieux, le président Diori proclamait officiellement, du haut de la tribune de l’ Assemblée Nationale Nigérienne, la naissance de " l’ Agence de Coopération Culturelle et Technique des Pays Entièrement ou Partiellement de langue Française".


Pour en arriver là, il avait fallu surmonter un certain nombre d’ obstacles, faire face à des prises de position apparemment " définitives" et assister à des discussions parfois houleuses. " C’ est tout à fait normal, disait un observateur. Comme il y a ici vingt six délégations se réclamant de la langue et de la culture française et comme naturellement l’ esprit français a marqué tous les délégués, il aurait étrange que la conférence de Niamey se transforme en une simple assemblée d’ enregistrement. " En définitive, les principaux intéressés — et il convient ici de rendre un hommage particulier à la délégation française — ont fait les concessions nécessaires pour assurer le succès de cette belle entreprise qui groupe quelque 200 000 000 d’ habitants.


Sur trente-quatre États entièrement ou partiellement francophones invités à la Conférence, deux— la Mauritanie et la Suisse— avaient repoussé l’ invitation, tandis que six autres — Algérie, République Centrafricaine, Congo- Brazzaville, Guinée, Haîti et Nord-Vietnam— préféraient laisser l’ invitation sans réponse. Quant aux vingt-six États ayant envoyé des délégués, trois d’ entre eux — Cambodge, Liban et Maroc — avaient opté pour le statut d’ " observateurs ".


Dans son discours inaugural, le Président Diori Hamani tenait à relever tout d’ abord " la solidité de cette conscience que nous partageons d’ appartenir à une même communauté spirituelle ", pour constater aussitôt " que les pays présents dans cette enceinte représentent les plus importants courants de civilisation mondiale ". Il mettait ensuite en relief l’originalité profonde de l’ objectif que les pays intéressés cherchaient à atteindre, en déclarant :


" Quelle magnifique vocation que de provoquer cette rencontre de civilisations au profit de l’ enrichissement de tous ! Quelle noble tâche que de faire connaître les traditions et les cultures qui constituent l’ effort de chacun ! Loin de favoriser ce nivellement culturel qui semble malheureusement l’ une des caractéristiques de notre époque, l’ Agence devra veiller, bien au contraire, à préserver et affirmer ces différentes expressions de l’ homme dans ce qu’ il a de plus profond et de plus vrai.


" N’ est-il pas remarquable, ajoutait-il, de voir également siéger côte à côte aujourd’hui les représentants des pays les plus riches et les plus démunis ? Leur solidarité ne serait qu’ apparence ou même hypocrisie si elle ne se traduisait par une véritable entraide."


Toutes les délégations, unanimes, ont rendu hommage au Président Diori pour le rôle décisif qu’ il a joué, aussi bien dans la phase qui a précédé la

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convocation de la conférence que lors de ses travaux à Niamey. Mais les dirigeants des deux plus grands États francophones ont tenu à le faire par écrit.


Ainsi, M. Georges Pompidou, Président de la République française, écrivait au Chef de l’ État nigérien :


" Je saisis cette occasion pour vous remercier personnellement et vous féliciter d’ avoir mené à bien, malgré de nombreux obstacles, la difficile mission que vous avaient confiée tous les pays francophones, à la suite des pays membres de l’ O.C.A.M. Votre autorité, votre prestige et votre haute intelligence politique ont permis la réalisation d’ un espoir cher à tous les peuples qui partagent l’ héritage culturel français."


Quant à M. Pierre E. Trudeau, Premier Ministre du Canada, il précisait dans sa lettre :


" Je tiens à vous exprimer toute ma gratitude et mon admiration pour la façon dont vous avez engagé et conduit les travaux qui permettent aujourd’hui l’ établissement de l’ Agence."


Il reste maintenant à l’ Agence de Coopération Culturelle et Technique de prouver qu’ en dépit des trop faibles moyens mis à sa disposition elle mérite la confiance mise en elle par de si nombreux pays.

LE NOUVEL AMBASSADEUR DU CANADA


Le vendredi 13 mars, trois jours avant l’ ouverture de la conférence de la francophonie, M. Georges Charpentier, nouvel ambassadeur du Canada — avec siège à Abidjan —, présentait ses lettres de créance au Président Diori Hamani. Cette cérémonie traditionnelle a donné lieu à un échange de discours particulièrement chaleureux :


L’ ambassadeur a tenu en effet à relever les données de base de l’ amitié nigéro-canadienne dans les termes que voici :


" Si tout semble séparer nos deux pays, deux éléments ont puissamment contribué à nous rapprocher au cours de ses dernières années et à multiplier nos échanges.


" L’ un de ces instruments privilégiés est la langue française grâce à laquelle Canadiens et Nigériens peuvent confronter leurs expériences et leurs cultures différentes. (...)


" Et ceci m’ amène à parler de l’ autre élément qui a contribué à notre rapprochement. Il est intimement lié au premier, mais il est quand même bien particulier au Niger puisqu’ il se résume dans l’ éminente personnalité de son président. La distinction avec laquelle, monsieur le président, vous avez assumé de rassembler tous les pays intéressés en vue de jeter les fondements de l’ association des États francophones a mis pleinement en lumière vos qualités supérieures d’ homme d’État. Le talent et le savoir-faire avec lesquels vous avez mené cette tâche qui n’ était pas exempte de difficultés, vous a valu une admiration toute particulière de la part du Canada. (...)


Le voeu que formulaient tous les pays réunis ici l’ an dernier est en passe de devenir réalité et le Canada est particulièrement conscient que c’ est à vous que nous le devons. C’ est grâce à vous que d’ ores et déjà Niamey est devenu l’ un des hauts lieux de la francophonie universelle."


Dans sa réponse, le Président a, lui aussi, parlé de " cette amitié relativement nouvelle puisqu’ elle n’ a pu se développer qu’ à la suite de notre accession à l’ indépendance, mais amitié franche et vigoureuse basée sur une compréhension et une estime qui ne cessent de s’ affirmer."


" L’ amitié canadienne, devait poursuivre le Président, outre ses qualités de sincérité et de vigueur, se caractérise par son efficience : c’ est une amitié agissante au sens propre du terme, et il serait trop long de rappeler ses manifestations.


" Il y eut au début des relations nigéro-canadiennes l’ initiative des religieuses de votre pays dans le domaine de l’ enseignement et de la santé. On ne louera jamais assez le désintéressement de cette oeuvre remarquable.


" Depuis, le gouvernement canadien a réalisé au Niger un programme d’ assistance technique dont l’ ampleur va croissant...


" Ainsi, par son ampleur et sa célérité, l’ assistance canadienne au Niger est en passe de devenir une des plus importante de celles que nous accordent les grands pays industrialisés. Je voudrais saisir l’ occasion qui m’ est offerte ce jour pour remercier, par votre entremise, monsieur le premier ministre du Canada et tout le gouvernement canadien, de la rapidité avec laquelle ont été tenues les promesses faites."


Passant ensuite à la francophonie, le Président de la République du Niger déclarait :


" Il était dans la nature des choses que le Niger, carrefour des peuples, s’ intéressât à tout ce qui peut unir les peuples qui, d’ une manière ou d’ une autre, participent à une même culture. Car le Niger lui aussi, comme le Canada, cherche a bâtir son unité dans la diversité.


" C’ est cette unité dans la diversité que votre grand et beau pays manifestera sans équivoque, une fois de plus, au cours de la deuxième conférence des pays entièrement ou partiellement de langue française qui va s’ ouvrir dans trois jours à Niamey.


Le soir, le Président Diori offrait, en l’ honneur du nouvel ambassadeur, une réception à laquelle fut conviée la colonie canadienne, en pleine expansion, de Niamey.

LES PROBLÈMES DE LA SANTÉ


Comme chaque année, hélas, on assiste, depuis janvier dernier, à une résurgence de la méningite cérébro-spinale. A la demande du gouverneur nigérien, la France, le Canada et les États-Unis ont fournit dans les meilleurs délais les produits pharmaceutiques supplémentaires nécessaires à la lutte contre cette épidémie. Une mobilisation générale des services de santé du Niger a permis de freiner les ravages de la maladie en attendant les premières pluies qui juguleront totalement le mal.


Pour bien saisir ce qu’ il a fallu comme efforts pour combattre cette épidémie, il convient d’ avoir à l’ esprit les chiffres ci-dessous, extraits des statistiques officielles :

EFFECTIFS DU PERSONNEL MÉDICAL ET PARA-MÉDICAL


1959


1969


Infirmiers certifiés


276


493


Infirmiers d’ État


20


112


Sages-femmes


7


21


Médecins


7


11


Pharmaciens


2


3


Dentiste


---


1


TOTAL


312


641


Et pourtant ces effectifs réduits et aux connaissances médicales généralement limitées sont déjà largement mis à contributions, en temps normal. En effet, leurs interventions pour 1969 sont chiffrées de la façon suivante par les services nigériens de la santé :


Personnes visitées et examinées


2 000 000


Personnes traitées ou mises en traitement


700 000


Vaccinations antivarioliques


2 000 000


Enfants vaccinés contre la rougeole


500 000


Vaccinations contre la tuberculose


400 000


Pour donner une idée encore plus nette des problèmes posés par la santé des Nigériens, il convient de préciser également que le nombre total des lits, pour malades et femmes en couches, s’ élève, dans tout le Niger, au total de 1 459, répartis comme suit :


hôpitaux


140


Maternités


406


Centre médicaux


913


Il convient de relever enfin que l’ Office National de Produits Pharmaceutiques (O.N.P.P.C.) et les Pharmacies Populaires du Niger ont eu un chiffre d’ affaires total, pour l’ année 1969, de 414 674 788 CFA, soit moins de 1 500 000 dollars. et pourtant ce chiffre d’ affaires est supérieur de 10% environ à celui de l’ année dernière : cette augmentation est due au fait que le gouvernement, pour pouvoir mettre des produits pharmaceutiques à la disposition d’ un plus grand nombre de Nigériens, a ordonné que les frais de transport vers l’ intérieur soient pris en charge par l’ O.N.P.P.C., ce qui s’ est traduit par une baisse effective de 10% des prix des médicaments. La conséquence ? Les bénéfices de l’ Office ont atteint, avec 25 275 377 CFA, la cote d’ alerte.


On comprend mieux, face à ces chiffres, les préoccupations des autorités devant la moindre épidémie, même celle de la conjonctivite ordinaire.

UN SÉMINAIRE SYNDICAL


Du 23 au 28 février, L’ internationale des Postes et Télécommunications ( I.P.T.T.) avait organisé à Niamey, en coopération avec l’ Union Nationale des Travailleurs Nigériens ( U.N.T.N.), un séminaire de formation syndicale auquel devaient participer les délégués de l’ Office des Postes et Télécommunications du Niger.


De l’ avis des présents, ce séminaire a été particulièrement vivant, les discutions souvent très intéressantes et les questions posées aux orateurs aussi nombreuses que pertinentes.


Quant au côté politique de l’ action syndicale, il devait être précisé par M. Boubou Hama, président de l’ Assemblée Nationale, et M. kaziendé, ministre des Travaux Publics ( assurant l’ intérim de son collègue des P.T.T.)," tous deux membres du syndicat des instituteurs depuis 1936 et ayant participé à l’ histoire du syndicalisme africain".


Pour le ministre Kaziendé qui s’ occupait de syndicalisme et de politique en un temps où le moindre risque était le harcèlement de l’ administration coloniale, voire la perte de son gagne-pain, le problème est simple, la voie est toute tracée :


" Nous ne sommes plus, dit-il aux délégués des P.T.T., en 1946 ni en 1956, étapes héroîques de notre histoire récente. Depuis 1960, il ne s’ agit plus de conquérir des droits, nous les avons tous. Il ne s’ agit plus de payer de son sang le droit d’ appartenir à un parti, à un syndicat africain ; mais de construire brique par brique, moellon par moellon, avec un ciment qui lie sans défaillance, un pays, une patrie, le Niger... Il s’ agit de laisser après nous à nos frères et soeurs, à nos fils et petits fils un héritage digne de ce nom : un terrain en plein progrès grâce au travail de tous dans la fraternité."


Quant au président Boubou Hama, il devait s’ attacher à démontrer, avec sa dialecte habituelle et tellement convaincante, que les syndicats ne peuvent être les mêmes dans les pays développés et dans ceux qui ne le sont pas. S’ adressant ensuite directement à ses auditeurs, il leur dit avec cette franchise qui le caractérise :


" Syndicalistes du Niger, vous êtes à la fois juges et parties, vous êtes à la fois au coeur du développement et responsables de son achèvement...


" Syndicalisme, d’ accord, revendication aussi, mais nation avant tout ! Songer au Niger : Le Niger d’ abord, mais ouvert sur l’ Afrique et sur le monde."


Dans l’ exposé qu’ il devait faire ensuite, M. Cessac, représentant de l’ I.P.T.T. et animateur du séminaire, devait abonder dans le même sens, en déclarant :


" Jadis force de contestation, le syndicalisme a maintenant un rôle constructif déterminant, dans les pays en voie de développement, car la société africaine ne se construit pas contre les syndicats, mais avec eux."

UNE NOUVELLE CONVENTION FRANCO-NIGÉRIENNE


Le 20 février, M. Mouddour Zakara, ministre des Finances, signait, conjointement avec le représentant de la France, un convention aux termes de laquelle la France débloquait 320 300 000 CFA pour la mise en oeuvre d’ opérations approuvées en commission franco-nigérienne. Ces crédits seront répartis de la façon suivante :


Poursuite du programme de développement de l’ arboriculture fruitière


26 450 000


Poursuite du programme d’ encadrement de la culture cotonnière de l’ U.N.C.C.


29 650 000


Poursuite de l’ opération de développement régional de l’ Ader Doutchi Maggia


- Études


15 600 000


- Travaux


187 600 000


Fourniture directe de vingt véhicules de transports pour les services publics


61000 000


Montant total de la subvention accordée


320 000 000

COMMERCE EXTÉRIEUR


Le Bulletin Hebdomadaire de la Chambre de Commerce et d’ Industrie du Niger publie, dans sa livraison du 26 février, une étude comparative du commerce extérieur Nigérien. En voici les données essentielles.


Le tableau ci-dessous montre aussi bien la modicité des échanges extérieurs que le déficit chronique de la balance commerciale nigérienne :


1967


1968


1969
(six premiers mois)



Importations


11 352 364 000


10 237 186 000


5 971 621 000


Exportations


8 226 000 000


9 350 101 000


5 209 437 000



Balance


- 3 126 364 000


- 887 085 000


- 762 184 000


La situation au premier semestre 1969 est pourtant meilleure que celle de la période correspondante de 1968 quand, avec des exportations s’ élevant à 3 804 378 000 CFA, le déficit était de 1 502 902 000 CFA.


Durant le premier semestre 1969, relève encore le Bulletin Hebdomadaire, les importations en provenance de la France ont augmenté de 26% par rapport à 1968, alors que les achats en provenance des cinq autres États membres de la C.E.E. baissaient de 6%.


Toujours pendant ces six premiers mois de 1969, les importations en provenance de France représentaient 85% du total des importations nigériennes.


Quant aux exportations, la situation s’ est nettement améliorée, comme le montre la statistique ci-dessous :


1968
(1er semestre)


1969
(1er semestre


Arachides


2 530 000 000


3 511 000 000


Bovins


310 000 000


610 000 000


Ovins-caprins


34 000 000


148 000 000


Les perspectives restent bonnes, avec le début, prochainement, des exportations d’ uranium, le retour à la normale de la situation au Nigeria — la guerre civile a eu une influence nettement négative sur le commerce extérieur nigérien — et, on l’ espère, un accord permettant l’ ouverture des marchés extérieurs à la viande nigérienne.

URANIUM NIGÉRO-FRANCO-JAPONAIS


Comme nous le laissions prévoir dans notre dernière livraison, le Japon s’ intéresse à l’ uranium nigérien et désire participer à l’ exploitation du gisement d’ Akokan, situé à 20 km du site du gisement actuellement exploité d’ Arlit.


C’ est pour en discuter qu’ une délégation conduite par M. Maî Maîgana, président du Comité inter-ministériel de l’ uranium au Niger, et comprenant M. Oumar Diallo, directeur des Mines et de la Géologie, est arriva à Tokyo le 16 mars. Elle y a rencontré une délégation du Commissariat de l’ Énergie Atomique français et M. Tomozo Araî, président de la " Overseas Uranium Ressources Développement Corporation", société en formation à laquelle participent ou participeront une vingtaine de compagnies japonaises dont dix minières.


Après quelque dix jours de pourparlers et discutions, les trois délégations sont arrivées à un accord matérialisé sous la forme d’ un mémorendum. Selon des précisions fournies à Niamey par le ministère des Travaux Publics, l’ exploitation des gisements comportera deux phases dont une phase de recherche qui se déroule actuellement, et pour laquelle la France et le Japon participent effectivement pour 70 et 30 % des dépenses. Viendra ensuite la phase d’ exploitation proprement dite qui verra encore la participation du Japon pour un quart du capital nécessaire, tandis que la France et le Niger se partageront les trois quarts restants.Et là il conviendra de noter que la participation nigérienne sera de l’ ordre de 30 à 40 % du capital.


Les frais de recherche durant la première phase s’ élèveraient à 5 millions de dollars environ. Par ailleurs, le groupe japonais aurait accepté de verser un pas de porte d’ un million de dollars au C.E.A.


Selon les prévisions, le nouveau gisement sera exploité au même rythme que celui d’ Arlit, c’ est- à- dire qu’il fournira la matière première nécessaire à la production de 1 500 tonnes de concentré par an.


On sait que la commission américaine de l’Énergie Atomique évalue à 980 000 tonnes de concentré les réserves connues d’ uranium dans le monde non communiste. Toujours d’ après les mêmes sources, les 86 % de ses réserves se trouvent aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud et en France, tandis que le Niger, avec des réserves connues de 50 000 tonnes, vient au cinquième rang, immédiatement après la France.


Édité par EURAFOR PRESS
Pour le Centre d’ information du Niger
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Directeur de la Publication : M. Maraval.
Rédacteur en Chef : J. Baulin


Abonnement annuel : 30 francs


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