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U-004-026 - NOTES - classeur U - Fonds d'archives Baulin

U-004-026

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  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.

APRÈS LA SIGNATURE OFFICIELLE D’UN ACCORD
L’Arabie Saoudite détient 60 % du capital de l’ARAMCO


New-York (A.F.P., Reuter).
- La participation du gouvernement saoudien dans le capital de l’ARAMCO est passé de 25 % à 60 %, avec effet rétroactif au 1er janvier 1974, à la suite d’un accord conclu entre les deux parties, indique un communiqué publié par l’ARAMCO.

12.6.74


Cet accord qualifié d’<< intérimaire>>, qui était attendu depuis le 18 mai dernier, ne comporte aucune indication sur le principe et le montant d’éventuelles indemnisation, mais précise que le gouvernement saoudien a la possibilité de revendre à l’ARAMCO << n’importe quelle proportion de la part de production qui lui revient >>. Les négociations doivent reprendre en juillet, en vue de mettre au point les << futures dispositions d’ensemble >> de cet accord.


L’ARAMCO, consortium qui regroupe les quatre grandes sociétés pétrolières américaines (Exxon, Standard Oil of California, Texaco et Mobil), produit 95 % du pétrole saoudien.


Rappelons qu’aux termes de l’accord de New - York, conclu en octobre 1972, les Etats du Golfe persique obtenaient 25 % du capital des compagnies exploitantes et que cette participation ne devait atteindre 51 % qu’en 1982.


La récupération par les Etats producteurs de la maîtrise de leurs richesses pétrolières continue donc à s’accélérer. Le Nigéria a ainsi porté, le 18 mai, à 55 % sa participation dans les filiales des cinq compagnies qui exploitent ses gisements (Gulf Oil, Mobil, Agip, Elf, Shell - B,P.) ; le Koweït, le 29 janvier, a signé un accord lui accordant 60 % du capital de la Kuwaït Oil Co, filiale de Gulf Oil et de British Petroleum.


La conclusion d’accords avec les compagnies a ainsi pris le relais des prises de contrôle unilatérales, dont l’Iran avait, dès 1951, donné l’exemple, suivi par l’Algérie vingt ans après, puis par l’Irak et enfin par la Libye, qui contrôle à 51 % depuis septembre 1973, la plupart des compagnies exploitantes et a intégralement nationalisé, en février 1974, trois autres compagnies américanes (Texaco, Standard Oil of California et Libyan American Oil Company), réunies désormais dans une société commune, Oum Jawabi.

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