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U-004-054 - NOTES - classeur U - Fonds d'archives Baulin

U-004-054

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  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.
















Page 22 - LE MONDE - 26 juillet 1974...

LA VIE ÉCONOMIQUE
UNE INTERVIEW DE M. MICHEL D’ ORNANO


Les entreprises "qui ne modéreront pas leur consommation d’ énergie"
pourront être pénalisées par la réglementation de leurs prix


Contrôler la consommation par les quantités plutôt que par les prix, tel est l’ objectif principal poursuivi, en matière énergétique, par M. d’ Ornano, ministre de l’ industrie. Dans l’ interview qu’ on lira ci-dessous, il souligne que, à son avis, il ne s’ agit pas tant de rationner les besoins que d’ éliminer un gaspillage, selon lui très important. Le ministre décerne un bon point aux automobiliste, mais formule une menace à peine voilée à l’ égard des entreprises qui ne voudront pas modérer leur soif d’ énergie ; les pouvoirs publics songent à les pénaliser ; un système limitant la répercussion de la hausse des tarifs énergétiques dans le prix de vente autorisé par la Rue de Rivoli est envisagé à cet effet.


Le ministre se déclare, en outre, partisan d’ un ajustement progressif, en hausse, des divers tarifs énergétiques ; mais, dans son esprit, un tel alignement est subordonné à la réussite du plan de lutte contre l’ inflation.


"Monsieur le ministre, depuis le début de la crise pétrolière, les pouvoirs publics insistent sur la nécessité de diminuer la consommation énergétique de la France. Des mesures pour rationner le fuel domestique ont déjà été prises. D’ autres doivent être encore arrêtées. Dans la pratique, comment toutes ces décisions se traduiront-elles pour le consommateur ? Une régionalisation est-elle envisagée ?


- L’ effort que nous devons fournir est d’ autant plus important que notre pays est placé dans une situation plus vulnérable : rappelons que le coût CIF de notre approvisionnement qui, au prix du début de l’ année 1973, aurait été de 14 milliards de francs, s’ élève désormais à près de 50 milliards de francs.


"Cette situation provoque un déficit brutal et considérable de notre balancée, et nous avons donc le devoir d’ agir vite et efficacement pour retrouver, dans des détails raisonnables, un équilibre sans lequel il n’ y a pas de développement économique et social possible.


"Le gouvernement met en oeuvre une large panoplie de mesures visant à économiser l’ énergie. Elles portent à la fois sur les secteurs du chauffage, des transports et l’ industrie. Parmi toutes ces dispositions, l’ opinion publique retient surtout celle qui concerne le fuel domestique. C’ est en effet sur ce produit que le gaspillage est le plus important et que les économies sont les plus simples à obtenir.


"Dans un premier temps, et par mesure de précaution, un arrêté interministériel du 4 juillet limite les quantités mises sur le marché aux montants observés l’ année dernière à la même époque. Il prévoit aussi que les consommations depuis le 1er juin 1974 seront, pour chaque consommateur, reportées sur une fiche individuelle tenue par les négociants.


"Dans un deuxième temps, nous procéderons à un recensement des consommateurs ; nous mettrons en place un dispositif destiné à encadrer de façon aussi efficace et équitable que possible les consommateurs de fuel-oil domestique. Les mesures nécessaires sont en préparation, et je ne vous les décrirai pas en détail ; je me bornerai à vous confirmer que notre objectif est d’ instaurer un système aussi simple, équitable et décentralisé que possible.


- De telles mesures seront-elles suffisantes ? Pour peu que l’ hiver soit rude ou que le "civisme" des Français ne réponde pas à vos espoirs, quelles autres formes de rationnement envisagez-vous ?


Les décisions de mise à la consommation devront naturellement tenir compte des conditions climatiques ; quand au civisme des Français, il se manifeste plus qu’ on ne le croit lorsque l’ intérêt général est évident et lorsque les pouvoirs publics expliquent complétement leur action. Je note, à ce propos, que les livraisons d’ essence ont effectivement diminué de plus 3% depuis le début de cette année par rapport à la même période de 1973, alors que le maintien des habitudes de consommation antérieures auraient dû conduire à une consommation de 7 à 8%. Je souhaite qu’ il en aille de même pour le fuel-oil domestique, dès lors que les informations nécessaires auront été données et que l’ effort demandé restera, somme toute, raisonnable, qu’ il s’ agisse de limiter la température des locaux à 19 ou 20° ou d’ apporter aux installations de chauffage et à l’ isolation des bâtiments les améliorations nécessaires.


"Reste la question du fuel lourd, pour lequel les résultats des premiers mois de l’ année sont assez décevants, puisque la consommation française a augmenté, à la différence de ce qui s’ est passé dans les autres pays européens. Nous attendons les résultats des analyses par branches professionnelles qui seront disponibles à la fin du mois de juillet pour arrêter définitivement les mesures d’ incitation et le cas échéant les pénalisations pour les entreprises qui ne modèrent pas leurs consommations.


Dans la mesure où l’ on n’ agit que sur les fuels, ne craignez-vous pas un report de la consommation vers les autres produits ?


A partir du moment où le niveau de consommation autorisé sera ajusté de façon à permettre un niveau de chauffage tout à fait acceptable, il ne devrait pas y avoir de report sensible de la consommation. Pourtant, si l’ évolution de la consommation électrique le rendait nécessaire, nous serions en mesure de prendre rapidement les dispositions permettant de contrôler, quantitativement par exemple, la charge de réseaux sur lesquels on enregistrerait un déséquilibre important.
`


Du gaz d’ U.R.S.S et de la mer du Nord en 1976


- Il existe, aujourd’hui, une profonde distorison entre les divers tarifs énergétiques. Je pense au gaz, dont les prix sont particulièrement bas, alors que la France connait de sérieuses difficultés d’ approvisionnement. Ne conviendrait-il pas d’ aligner les tarifs sur ceux de l’ énergie la plus chère ? Le rationnement le plus efficace - à défaut d’ être le plus équitable - n’ est-il pas celui qui s’ opère avec les prix ?


- Il existe effectivement une distorsion dans la stucture des tarifs énergétiques. Lors du conseil des ministres du 12 juin dernier, je rappelle que sur ma proposition un mouvement de remise en ordre a été arrêté.


"Il faut cependant sans cesse rappeller qu’ à l’ heure actuelle la priorité c’ est pour le gouvernement de conduire la lutte contre l’ inflation, dont le pays connait l’ importance vitale. Personne ne comprendrait donc que le gouvernement donne l’ exemple d’ une politique d’ élévation des prix dans les services publics et alourdisse, de ce fait, les coûts dans l’ ensemble de l’ économie.


"En revanche, à long terme, il serait évidement malsain que le déséquilibre des prix des différentes formes d’ énergie se perpétue, et infléchisse sensiblement le comportement des consommateurs, en ce qui concerne le choix de leur équipement, d’ une manière que ne serait pas rationnelle au regard des données économiques de notre approvisionnement énergétique.


"Devons-nous par ailleurs restreindre la consommation par une politique de l’ énergie chère ? Cela ne serait pas aller dans la direction que nous avons choisie véritable solidarié de tous les Français et un partage équitable dans l’ effort à accomplir.


"Enfin, en ce qui concerne le gaz, je rappellerai que les difficultés d’ approvisionnement de l’ an dernier étaient liées à des accidents techniques : sauf imprévu, nous ne devrions pas connaître d’ interruptions de notre approvisionnement l’ hiver prochain, telles que nous en avons connues cette année. Ceci dit, nous devrons pourtant veiller à maintenir une croissance modérée de la consommation de gaz durant les prochaines années, en attendant les nouveaux arrivages que nous escomptons en provenance de la mer du Nord et de l’ U.R.S.S., qui devront débuter en 1976.


- Depuis plusieurs mois, les compagnies pétrolières demandent une augmentation des prix des produits raffinés. Elles affirment perdre 80F par tonne. Trouvez-vous ce chiffre justifié ? Comptez-vous appuyez leur demande auprès de votre collègue de l’ économie et des finances ?


- Rappelons brièvement les données de ce problème, qui sont assez complexes. Les compagnies pétrolières ont en effet des ressources en brut à des coûts différents selon qu’ il s’ agit du brut qu’ elles produisent directement sur leurs concessions, du brut rétrocédé par les Etats producteurs sur la part qu’ il leur revient au titre de leur participation au capital des compagnies, et enfin du brut acheté sur le marché libre. Les variations de la parité du franc par rapport au dollar introduisent un élément supplémentaire à prendre en compte.


"La position du gouvernement français a toujours été de n’ autoriser la répercussion dans les prix de vente que des éléments rigoureusement sûrs et définitifs de renchérissement du coût du pétrole brut. Nous n’ avons pas voulu anticiper sur les facteurs de hausse qui pouvaient paraître inéluctables à certains, mais qui ne s’étaient pas encore concrétisés.


"Il est vrai que la tendance à l’ accroissement de la participation des Etats producteurs dans le capital des compagnies pétrolières, avec effet rétroactif, introduit un renchérissement du coût moyen d’ accès au brut des compagnies. Le brut de rétrocession est en effet vendu entre 87 et 94% du prix affiché, alors, que le brut de concession ne revient qu’ à 60% environ du prix affiché. Mais il est vrai aussi qu’ une tendance à la baisse a semblé se dessiner.


" J’ examine en ce moment avec le ministre de l’ économie et des finances l’ ensemble de ces éléments, de façon à prendre des décisions qui permettent de limiter les charges supportées par les consommateurs sans metrre en danger la sécurité et le fonctionnement normal de nos circuits d’ approvisionnement.


- On parle beaucoup d’ une baisse du prix du pétrole brut. Y croyez-vous à court terme et à long terme ? Quel type d’ action engagez-vous pour stabiliser, voire faire baisser, les prix ?


- Une tendance à la baisse semble se dessiner, mais toute prévision dans ce domaine est naturellement très aléatoire. On peut se demander si les décisions récentes des pays producteurs de pétrole en matière de prix sont compatibles avec un fonctionnement stable de l’ économie mondiale : je ne le pense pas. Mais l’ important est, pour nous, de savoir comment agir sur les prix et assurer une meilleure sécurité de noire approvisionnement énergétique.


Nos moyens consistent tout d’ abord, au niveau des approvisionnement, à négocier des conditions favorables, éviter toute surenchère et à diversifier les formes et les origines de nos importations énergétiques. C’ est ainsi, par exemple, que nous cherchons à accroître nos importations de charbon en substitution partielle au pétrole.


" En second lieu, ils reposent sur le développement accéléré de nouvelles ressources qu’ il s’ agisse de recherches pétrolières, de l’ énergie nucléaire ou d’ autres formes nouvelles d’ énergie. Enfin, ils consistent à modérer la demande par une politique soutenue d’ économies d’ énergie.


"C’ est dans ces directions que porte dès à présent notre effort.


Etats et compagnies pétrolières


- Comment comptez-vous assurer les approvisionnements de la France en pétrole au cours des prochaines années ? Les Etats doivent-ils se substituer aux compagnies pétrolières ?


- Compte tenu des dispositions que nous avons prises, concernant notamment le développement de la production d’ électricité d’ origine nucléaire , notre consommation de pétrole devrait se stabiliser à l’ horizon 1980, 1985, à un niveau de l’ ordre de 130 MT, pratiquement identique à celui de 1973.


"Sur le plan géographique nous adapterons donc la répartition de notre approvisionnement en pétrole à partir de la situation actuelle, en tenant compte de l’ évolution des prix, des découvertes des entreprises françaises et des impératifs de sécurité.


"Venons en à la deuxième partie de votre question, relative aux rôles respectifs des Etats et des compagnies.


"Les Etats producteurs, c’ est en fait, interviennent de plus en plus directement dans la gestion de leurs ressources pétrolières, sont souvent ils commercialisent directement des proportions importantes.


"Quant aux Etats consommateurs aux Etats consommateurs, ils doivent s’ efforcer d’ organiser leurs relations avec les pays producteurs dans un cadre tel que chacune des parties trouve son intérêt au développement des courants d’ échanges, pour tendre vers l’ équilibre. C’ est la politique de coopération dont le récent accord signé entre la France et l’ Iran fournit un très bon exemple.


"Mais il ne s’ agit pas pour autant de se substituer aux compagnies et à leurs interlocuteurs ni d’ ailleurs aux entreprises exportatrices. Les accords de coopération ne constituent pas un troc, négocié en marge du contexte du marché, ils concourent au contraire à la stabilisation du marché.


- Le pétrole soviétique n’ arrive plus en France qu’ en très faible quantité. Pourquoi ?


- En 1973, nous avions reçu 2,5 MT de pétrole en provenance d’ U.R.S.S., mais nos achats cette année ont été sensiblement réduits. Il est vrai, faute d’ un accord sur les prix. La deuxième réunion de la commission mixte franco-soviétique a été l’ occasion de conversations très franches concernant l’ état des négociations en cours, qui portent sur le pétrole mais aussi sur le prix des importantes livraisons de gaz que nous envisageons de nous procurer en U.R.S.S., dès 1976, et qui devraient se monter à 2,5 milliards de m3 en 1978.


"J’ ai bon espoir que des solutions soient apportées d’ ici à la fin de l’ année à la question des prix comme aussi à celle des livraisons supplémentaires.


"Je pense d’ ailleurs que nous pourrions étendre notre coopération avec l’ Union soviétique à d’ autres secteurs industriels intéressant la production d’ énergie, qu’ il s’ agisse de la production d’ électricité d’ origine nucléaire, mais aussi de la prospection et de l’ exploitation des ressources pétrolières au large des côtes, domaine dans lequel nos entreprises ont acquis une très solide expérience.


"Je compte suivre de très près, avec le ministre de l’ économie et des finances, les travaux qui vont avoir lieu entre les représentant des deux pays et peut-être serai-je amené à me rendre en U.R.S.S. avant la fin de l’ année."


Propos recueillis par
JEAN-MICHEL QUATREPOINT.


EN GRANDE-BRETAGNE , le prix des matières premières et des carburants utilisés par l’ industrie ont diminué en juin pour la première fois depuis deux ans. L’ indice s’ établit à 207,8 contre 210 en mai (base 100 en 1970), en baisse de 1 ?05%. De plus l’ augmentation des prix de gros s’ est de nouveau ralentie : + 1,25% en comme en mai contre +2% en avril, +2,75 en mars et +3,25% en février. (A.F.P.)

EUROPE
La Commission de Bruxelles va mener une enquête
sur les pratiques d’ I.B.M. 


Le rôle d’ Hachette dans la distribution est mis en cause


De notre correspondant


Bruxelles (Communautés européennes). - La Commission de Bruxelles a décidé de poursuivre et d’ accélérer ses enquêtes sur les pratiques commerciales de certaines grandes entreprises et leur compatibilité avec les régles de concurrence communautaire, a indiqué M. Albert Borschette, le commissaire européen responsable de ce dossier, au cours d’ une conférence de presse tenue le 25 juillet, à Bruxelles. Deux entrepises sont sur la sellette : Hachette et I.B.M. 


Pour Hachette, les experts ont rendu leur premier rapport d’ enquête et il appartient maintenant à la commission d’ en tirer les conclusions juridiques. Il semblerait que ce soit dans le secteur de la distribution de la presse que l’ entreprise française ait pris le plus de distance avec les règles du traité de Rome.


A partir des informations sur l’ activité d’ IBM dans la Communauté, qui ont été recueillis au cours de différents procès intentés par les tribunaux anti-trusts américains, la commission a décidé "d’ effectuer des vérifications".


Il s’ agit en fait d’ ouvrir officiellement une enquête menée jusque-là de manière plus officieuse. La commission disposerait déjà d’ un nombre important de présomptions. Si "la moitié de ces présomptions étaient vérifiées, l’ affaire serait considérable", n’ hésitait pas à dire un haut fonctionnaire bruxellois.


Au cours de cette même conférence de presse, M. Albert Borschette a annoncé que la Commission avait pris trois nouvelles décisions visant à faire respecter les règles communautaires de concurrence : quatre fabricants belges de papier peint ont ainsi été condamnés à des amendes globales de près de deux millions de francs pour avoir mis au point une entente illicite. Deux autres ententes, l’ une concernat la vente de liqueurs aux Pays-Bas et en Belgique, et l’ autre la commercialisation d’ argumes aux Pays-Bas, ont également été interdites.


JOSE-ALAIN FRALON

UNE CONFÉRENCE EXTRAORDINAIRE DU PARTI TRAVAILLISTE
JUGERA LES RÉSULTATS DE LA "RENÉGOCIATION"
DES CONDITIONS D’ ADHÉSION AU MARCHÉ COMMUN


Londres (A.F.P., Reuter). - L’ exécutif du parti travailliste a décidé, le mercredi 24 juillet, de réunir une conférence extraordinaire du Labour pour juger des résultats de la renégociation des conditions d’ adhésion de la Grande-Bretagne au Marché commun. Cette conférence, qui durera deux jours, n’ aura sans doute pas lieu avant le début de l’ année prochaine, entre les élections générales prévues pour l’ automne et la consultation que M. Wilson envisage d’ organiser en 1975 sur la même question (si, bien sûr, il est encore au pouvoir à ce moment).


Cette décision de l’ exécutif national, plus à gauche que la direction du parti, risque de créer des difficultés à M. Wilson, que l’ on dit de plus en plus gagné à l’ Europe.


De son côté, le secrétaire au Foreign Office, M. James Callaghan, a déclaré mercredi soir devant les députés travaillistes qu’ il espérait terminer la renégociation des termes d’ adhésion de la Grande-Bretagne à la Communauté et soumettre ses résultats à un référendum avant l’ été 1975. Il a indiqué qu’ il pourrait se produire une scission au sein des Neuf entre partisans et adversaires d’ une fédération européenne - Londres tenant pour la seconde solution - la C.E.E. risquerait alors de se diviser en deux organisations.


Le secrétaire au Foreign Office estime que la Grande-Bretagne a encore une rude bataille à livrer sur l’ agriculture : "Si nous ne pouvons pas obtenir ce que nous voulons en matière de politique régionale, a-t-il dit, je ne recommanderai pas le maintien du pays dans la Communauté."


Pour M. Callaghan, la renégociation avec la C.E.E. est ralentie par trois facteurs : la situation du gouvernement travailliste, qui est minoritaire au Parlement britannique, le changement récent de gouvernement en Allemagne fédérale et l’ arrivée d’ une nouvelle équipe gouvernementale en France.

AVIS FINANCIERS DES SOCIÉTÉS


D.B.A.
Bendix - Lackheed - Air-Equipement


Dans un séance du 23 juillet 1974, le conseil d’ administration a pris connaissance des résultats provisoires du groupe pour les dix premières mois de l’ exercice 1973-1974, qui font ressortir une diminution sensible des profits opérationnels malgré la hausse du chiffre d’ affaires.


Cette diminution résuite, d’ une part, des changements importants de la nature des équilipements automobiles livrés aux constructeurs français et étrangers entraînés par la baisse des voitures de bas de gamme d’ autre part, de l’ impossibilité de répercuter sur les constructeurs comme dans les prix de vente de pièces de rechange l’ intégralité des hausses considérables de matières premières et de salaires que le groupe a dû supporter.


Les résultats définitifs du groupe, à la fin de l’ exercice, seront par ailleurs affectés par des amortissements exceptionnels, des provisions pour hausses de prix ainsi que par les pertes de notre filiale allemande. Il est donc possible qu’ apparaisse une perte pour l’ ensemble de l’ exercice 1973-1974.


Dans ces conditions, le conseil d’ administration, soucieux de ménager la trésorie de la société, n’ envisage pas de recommander à l’ assemblée une distribution pour l’ exercice en cours.


Le conseil d’ administration, confiant dans la continuation à long terme des progrès de l’ activité automobile et aéronatique et par conséquent dans l’ avenir du groupe, a estimé nécessaire de renforcer les structeures financiéres de D.B.A. et a décidé de procéder, conformément à l’ autorisation qui lui a été donnée par l’ assemblée extraordinaire du 17 février 1971, à une augmentation de capital de 32 370 000 F par émission, soit au pair, soit avec une légère prime, de 523 701 actions nouvelles de 100 F, soit une action nouvelle pour deux actions anciennes à souscrire en numéraire.


Les actions nouvelles seront émises avec jouiance au 1 er septembre 1974, coupon n° 35 et suivant attaché.


Cette émission, qui sera annoncée dans les journaux d’ annoncées légales et dans la presse financière sera ouverte au public de 19 août au 28 septembre 1974 inclus.

GROUPE DES ASSURANCES GÉNÉRALES DE FRANCE


SITUATION DES SICAV AU 30 JUIN 1974





Compagnie

d’ investissement

et de placement

C.I.P.


A.G.F.I.M.O

Société anonyme

pour la gestion

financière

de valeurs

immobilières



Nombre d’ actions au 28 juin 1974

(action de 100 nominal)


310912


607758



Actif net par action


231,65


147,45



Actif net total


72023925,45


89615403,42



Répartition actif net en % :







Disponible


5,25


5,21



Obligations françaises


35,24


33,07



Obligations étrangères


0,57


-



Actions françaises


25,36


60,06



Actions étrangères


33,58


0,76



Rappel :









Dividende par action de 100F nominal







Montant net et avoir fiscal


10,43 + 2,13


8,64 + 0,62



Date de paiement


1er juillet 1974


1er juillet 1974

VIEILLE MONTAGNE

par>
L’ assemblée ordinaire du 7 juin 19è’ a approuvé les comptes de l’ exercice 1973 et voté la dividende de 300 FB net par part sociale, mis en paiement depuis le 11 juin.


Auparavant, une assemblée extraordinaire avait apporté diverses modifications aux statuts.


M. Nokin, président, a notamment précisé qu’ il était plus que probable que le niveau moyen du prix producteurs en 1974 se situe au-dessus de la moyenne de 1973. C’ est là, en principe, un élément favorable.


Quoi qu’ il en soit, les résultats des premiers mois de l’ exercice en cours ont été excellents. Ils sont nettement supérieurs à ceux de l’ année précédente, à pareille époque.


"Nous vivons, a ajouté M. Nokin, une situation qui est parfois euphorique et l’ on sait qu’ une telle situation ne dure jamais longtemps et peut être prémonitoire d’ événements moins agréable. Jusqu’à présent, la demande est extrêmement forte, puisque les stocks mondiaux, qui étaient en fin d’ année de 160 000 tonnes, sont revenus fin avril dernier à quelque 118 000 tonnes.

POCLAIN


Au cours du deuxième trimestre 1974, le chiffre d’ affaire hors taxes s’ est élevé à 329 951 813 F, marquant ainsi une progression de 26,4% par rapport au chiffre de la période correspondante de 1973 qui s’ élevait à 261 015 556 F.


Pour le premier semestre de l’ exercice 1974, le chiffre d’ affaire cumulé s’ établit à 562 356 861F, en progression de 28,4% par rapport à celui du premier semestre 1973 et de 30,7% par rapport à celui du deuxième semestre 1973.

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