U-006-111-001

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  • Des interviews exclusives de Dja-Apharou ISSA IBRAHIM, ami et confident de Jacques Baulin, responsable par donation de l’intégralité des documents constituant le fond, et président de l’association sont actuellement publiées dans la rubrique présentation.

  • Les trois ouvrages de J. Baulin : Conseiller du président Diori, La politique africaine d’Houphouët-Boigny et La politique intérieure d’Houphouët-Boigny
    seront disponibles sur le site en version iBook et en version Pdf dès septembre
    2009.















EUROPE OUTRE MER N° 563
décembre 1976 E771 20 15 H
Le pétrole africain
en 1976





Production mondiale :

7,6% de plus qu’en 1975


Production africaine :
13,8 % de plus qu’en 1975.


GENEVIEVE SIGISBERT


REPARTITION GRANDES ZONES
DE LA PRODUCTION MONDIALE
DE PETROLE BRUT EN 1976 br/>
(1% par rapport à 1975) )


PART DE L’OPEP
DANS LA PRODUCTION MONDIALE EN 1976


PRODUCTION EN 1976
DES PRINCIPAUX PAYS PRODUCTEURS


A production mondiale de pétrole en 1976 - selon les estimations que publie a l’entrée de 1977 The petroleum Economist - presque retrouvé son niveau de 73 . Depuis le début des années 70 , elles s’accroissait de 5 à  % mais en 1976 , du fait de la reprise de la consommation elle aurait progressé de 7,6 . Le <> dépasse , et la reprise devrait se poursuivre , à condi - , que l’inflation , toujours présente , puisse être maîtrisée .

Production mondiale de pétrole de pétrole brut



1970


1971


1972


1973


1974


1975


1976 Provisoire


Millions de tonnes


2 336


2 468


2 604


2 951


2 785


2 644


2 844


variation en%


+9,4


+5,7


5,5


+9,5


-2,3


-5,1


+7,6


Source : The petroleum Economist


Dans toutes les grandes régions pétrolières la production globale a augmente , sauf en Amérique du Nord où elle continue a décroître . Ce qui permet à l’Europe oriental de garder le deuxième rang comme en 1975 (selon les chiffres rectifiés ) , après le Proche - Orient qui tient toujours la tête . Ensuite , l’ordre est le même que précédemment : Afrique , Amérique latine , Extrême - Orient , Chine , Europe occidentale

Production de pétrole brut (estimation) en 1976
par régions



Milliers
de tonnes


%
du total


Var.76/75
%


Rang
1976


Afrique


263 430


9,3


+13,8


4


Amérique latine


227 443


8,0


+ 2,8


5


Amér. du Nord


466 022


16,4


-3,2


3


Chine


84 700


3,0


+10,0


7


Europe occid. . .


33 702


1,2


+39,5


8


Extrême - Orient .


122 224


4,3


+12,1


6


Proche - Orient


1 101 728


38,7


+12,4


1




Total mondial


2 843 779


100,0


+ 7,6



dont OPEP


1 505 558


52,9


+ 11,7



Source : The petroleum Economist

Production de pétrole brut (estimation) en 1976
Principaux pays producteurs



Milliers
de tonnes


%
du total


Var. 76/75
%


Rang
1976


U.R.S.S.


521 000


18,3


+ 6,4


1


Arabie Saoudite


428 659


15,1


+ 21,8


2


Etats-Unis


4,3 041


14,2


— 2,0


3


Iran


293 906


10,3


+ 10,2


4


Venezuela


118 249


4,2


-3,1


5


Koweït


108 029


3,8


+ 3,1


6


Irak


104 378


3,7


- 5,2


7


Nigeria


101 417


3,6


+ 15,3


8


Libye


92 052


3,2


+ 27,2


9


Chine


840700


3,0


+ 10,0


10


Abu Dhabi


76 737


2,7


+ 14,1


11


Indonésie


74 848


2,6


+ 14,2


12


Canada


62 981


2,2


- 10,1


13


Algérie


46 450


1,6


+ 3,1


14


Mexique


45 690


1,6


+ 10,3


15


Source : The petroleum Economist


Au Proche -Orient , la production , qui avait diminue en 1975 , a repris son élan progressé de 12,3% et atteint un nouveau record . En Arabie Saoudite notamment , elle s’est accrue de 21,8% et place ce pays au deuxième rang des producteurs mondiaux , derrière l’URSS et devant les Etats-Unis . Les augmenté leur production : il en est ainsi de l’Iran, du Koweït , d’Abu Dhabi - mais non de l’Irak ; en recul - . C’est aussi le cas de plus petits producteurs , chez lesquels de ce fait pourcentages de progression sont très spectaculaires : Egypte + 37,3% , Doubaï + 23,9%


La production de l’Europe orientale c’est , comme toutefois , presque uniquement celle de l’URSS , premier producteur mondial depuis 1975 , et qui a majoré sa production de 6,4% par rapport à 1975 et de 21,9 % par rapport à 1973 .


En Amérique du Nord , diminution générale de la production . Aux Etats-Unis elle était en baisse de 2,0% par rapport à 1973 : ils sont ainsi passés , en trois ans du premier au second et maintenant au ressources a restreint la production de 10,1 % par rapport à 1975 et de 33,1 % par rapport à 1973.


En Afrique , la production a progresse de 13,8 % restant toutefois intérieure de 5,5 a celle de 1973 . Nous verrons que les principaux artisans de cette reprise ont été la Libye et le Nigeria .


L’Amérique latine amélioré sa production de 2,8% seulement , car le plus gros producteur , le Venezuela , protège ses réserves et sa production est en baisse continue , de 32,6% par rapport à 1973 , ce que ne compense pas la progression , elle aussi continue , du Mexique , de 96,9 par rapport a 1973 .


En Extrême-Orient , + 12,1 % du fait surtout de l’Indonésie qui a bénéficié des accroissements d’importations des Etats-Unis et augmenté sa production de 12,2 %.


La production chinoise a continué sa progression , de 10,0 % par rapport à 1975 , de 59,8 par rapport à 1973.


EVOLUTION DE LA PRODUCTION DE PÉTROLE BRUT DEPUIS 1972
DANS LES PRINCIPAUX PAYS PRODUCTEURS
( en indices - base 100 = année 1973. )


principales réserves de pétrole brut au début de 1976


Enfin ! Europe occidentale a accru sa production de 39,5 % par rapport a 1975 et de 117,3% par rapport a 1973 % par rapport . Car le Royaume-Uni ayant mis en exploitation ses gisements de la mer du Nord a atteint 10 580 000 devenant ainsi le première producteur européen . Il est suivi de la Norvège . 9 832 000 t : la RFA , 5 570 000 t : et avec moins de 2 000 000 t ; l’Espagne ; l’Autriche , les Pays-Bas , l’Italie , la France (1 060 000 ) et le Danemark.

L’Afrique :


9,3 de la production mondiale


La production africaine , qui avait diminue 1974 et a progresse , avons-nous vu en 1976 de 13,8% test néanmoins intérieure de 5,5% a celle de 1973 le qui a pris le premier rang en 1974 a producteur .


de 15,3% Libye qui avant considérablement mesure 1974 et 1975 l’a augmentée en 1976 de 27,2% elle reste au dessous du niveau de 1973 de 12% . Même en Algérie ou elle est en augmentation le 3,1% mais entretien sur 1973 de 9,2 % . Au Gabon , après de 48,1% en 1975, c’est la stabilisation . En Angola , guerre civile explique des réductions de 28,5% en 1975 et en 1976 . La Tunisie est en baisse sur 1975 , de 13,5 % Conque en hausse de 12,4% .

Production africaine de pétrole brut en 1976 (estimation)



Milliers de
tonnes 1975


Milliers de
tonnes 1976


Var. 76/75
 %


% 1976
du total


Rang
Afrique


1976
Monde


Nigeria


87 982


101 417


+ 15,3


3,6


1


8


Libye


72 390


92 052


+ 27,2


3,2


2


9


Algérie


45 057


46 450


+ 3,1


1,6


3


14


Liban


11 315


11 251


- 0,6


0,4


4


23


Angola


8 401


5 800


- 31,0


0,2


5



Tunisie


4 611


3 990


- 13,5


0,1


6



Congo


1 789


2010


+ 12,4


0,1


7



Caire


10


460


-


-


8



Total


213 555


264 430


+ 13,8


9,3




Source : The petroleum Economist


9,8 des réserves mondiales


Les réserves mondiales de pétrole brut étaient estimées au 1 er janvier 1975 a 102 250 millions de tonnes , au 1er janvier 1976 a 94 098 millions , 8% de moins qu’en 1975 , au 1er janvier 1977 a 81 718 millions , 13,2% de moins qu’en 1976. Elles présenteraient 31 années de production sur la base de 75.

Réserves prouvées de pétrole brut au 1er janvier 1977


Millions de tonnes


% du total


Afrique


7 997


9,8


Amérique latine


4 039


4,9


Amérique du Nord


5 116


6,3




2 729


3,3


Europe occidentale


3 348


4,1


Europe orientale


11 064


13,6


Extrême - Orient


2 646


3,2


Proche-Orient


44 779


54,8


Total mondial


81 718


100,0


Source : La conversion baril/tonne
( La base de 1 tonne - 7 barils.)


Dans toutes les grandes régions pétrolières le chiffre des réserves a diminue par rapport a 1975 il est ainsi passe en Afrique de 8 741 millions de tonnes de 9,3 % du total a 7 997 millions de tonnes et 9,8 % du total . La Libye est comptabilisée pour 3 479 millions . Le Nigeria pour 2 660 . L’Algérie pour 928 et le Gabon pour 290 millions de tonnes .

L’OPEP
(Organisation des pays
exportateurs de pétrole )


Membres. Treize : Iran , Irak, Arabie Saoudite , Venezuela , membres fondateurs (1960). Qatar , Libye , Indonésie , Abu Dhabi , Algérie , Nigeria , Equateur , Gabon . Les candidatures du Mexique et de la Tunisie sont à l’étude .


Bilan


2,1% de la capacité mondiale de raffinage


La capacité de raffinage de l’Afrique était estimée au 1er janvier 1976 a 75 110 000 t. an . 2,1% de la capacité mondiale . Après l’Afrique du Sud qui , avec ses quatre grandes raffineries dont deux des plus importantes d’Afrique , totalisant 21 215 000 t. après l’Egypte et les Canaries viennent l’Algérie avec 5 625 000 t. , la Libye avec 4 595 000 t. le Kenya , le Maroc avec 3 5000 000 t. le Nigeria avec 2 750 000 t. , la Côte d’Ivoire , l’Angola , le Ghana la Tunisie . etc.


L’année pétrolière 1976 en Afrique .


Le Nigeria reste le premier producteur africain et le huitième du monde . Sa production avait diminué en 1975 jusqu’à 87 982 000 t. soit de 21% , par suite de la baisse de la consommation dans les pays industrialisés et de la concurrence des bruts du Proche -Orient . Elle est remontée en 1976 jusqu’à 101 471 000 t. soit de 15,3 % : elle reprend ainsi son niveau de 1973 , mais reste au - dessous de celui de 1974 . Ses réserves , sa ;s atteindre celles de la Libye , sont estimées au 1er janvier 1977 à 2 660 millions de tonnes .


Près de 70 000 km 2 de titres miniers sont attribués a quatorze groupes de sociétés , la société d’Etat Nigérian National Oil Corporation (Nnoc) étant présenté dans près toutes ces associations avec une participation de 45 à 6
On cite 110 principaux gisements qu’exploitent groupes , par ordre d’importance en production Shell qui réalise les deux tiers du tonnage Golf Mobil Aqip / Phillips / Nnoc , Eif Nigeria / Nnoc , Texaco / Chevron et A land / Nnoc . De nombreuses découvertes ont été annoncée , la plus récente en janvier 1977 par l’association Agip/Phillips /Nnoc ; et la plus récente mise en production a été en septembre 1976 celle d’Ogharefe par Pan Oc .


En 1975 les exportations a destination des Etats dépassaient 30% du total , et celles vers les pays de l’Europe occidentale 50% , les meilleurs clients étant ici les Pays-Bas , le Royaume -Uni , la France et la RFA . e pétrole ressentait en 1974 82,7 des exportations nigérianes .


Une seule raffinerie , celle de Port-Harcourt , d’une capacité de 3 millions de t/an , exploitée par la société de Nigérian Petroleum Refinig Corporation (60%) Shelle/BP (40%) . Sa production n’étant plus suffisante autorités nigérianes ont projeté deux raffineries l’un Warri , dans le Centre -Ouest , de 5 millions de t.an. , serait mise en service en 1978 , l’autre à Kaduna , dans Nord , qui serait mise en service vers 1980-1981 .


Nigeria


1) La stabilité des prix sur les marchés internationaux et la croissance des revenus des pays membres . Les accords de Téhéran (février 1971) et de Tripoli (avant 1971), valables six ans , majorent les prix et l’impôt sur les bénéfices .


2) La sauvegarde des avantages acquis par les pays producteurs en matière de prix et de revenus . Après la dévaluation du dollar , des accords de Genève (janvier 1972 et juin 1973) indexent les prix affiches sur les taux de change. Après le déclenchement de la « guèrre du Kippour » (octobre 1973 ) , les prix affichés , désormais fonction des prix du marché , sont quadruplés (1er janvier 1974), le taux de la redevance passe de 12,5 à 20 % et celui de l’impôt sur les bénéfices à 85%. En septembre 1975, majoration de 10% des prix .En décembre 1976 , l’Arabie Saoudite et des Emirats arabes unis décident une hausse de 5% au 1er janvier 1977 sur les prix officiels de vente , les onze autres pays membres , une hausse de 10,33% au 1er janvier 1977 et de 4,72% au 1er juillet 1977.


3) Mise en œuvre d’une politique commune de contrôle de la production . L’accord de New York (octobre 1972) prévoit que les gouvernements recevront une part des actions des compagnies étrangères exerçant sur leur soi , qui ira de 25% en 1973 a 51 % en 1982 . En fait , la prise de contrôle évolue beaucoup plus rapidement et va aujourd’hui de 60 à 100% .


Production . La production de l’OPEP en 1976 , de 1 505,558 millions de tonnes , représente 53% de la production mondiale . Elle s’est accrue de 11,7 % par rapport a 1975 et reste très légèrement intérieure a a celles de 1974 (-1,1%) et de 1973 (-2,3%) .


Exportations . Les grands producteurs que sont l’URSS et les Etats- Unis utilisant chez eux ou dans leur zone d’influence toutes leurs ressources , les tonnages disponibles sur le marche proviennent pour une très large part des pays de l’OPEP , faibles consommateurs de pétrole . La part du pétrole dans leurs exportations variant en 1974 de 70,2% en Indonésie a 99,7% en Libye .


Libye : l’usine de liquéfaction de gaz naturel de Marsa El Brega (Photo Esso.)


Le gaz associé étant jusqu’ici brûle en grandes quantités , les autorités nigérianes ont autorisé Shell / BP et Agip / Phillips à construire deux usines de liquéfaction de gaz naturel respectivement près de Bony et d’Escravos .


La Libye est le deuxième producteur africain et le neuvième producteur du monde . Sa production , qui avait été poussée au maximum , atteignant en 1970 159 000 000 t, n’a cesse depuis de décliner jusqu’à 72 329 000 t en 1975 et 72 390 000 t en les hausses de prix du pétrole et la participation de l’Etat , qui contrôle maintenant près des deux tiers de la production , permettent d’obtenir de substantielles recettes d’exportation tout en ménageant les réserves . Mais celles -ci sont les plus importantes d’Afrique - 3 479 millions de tonnes au 1er janvier 1977 - et la Libye veut développer rapidement son économie . Depuis la fin de 1975 la courbe de la productions s’est donc redressée et l’année 1976 s’est terminée sur 92 052 000 t, soit 27,2% de plus que l’année précédente .


Une quinzaine de groupes de sociétés étrangères y sont en activité avec la société d’Etat National Oil Corporation (NOC) . Une quarantaine de gisements sont expoloites , par neuf sociétés , dont la plus importante est Oasis , qui réalise a elle seule plus du tiers de la production .


Pour augmenter sa capacité de raffinage , la Libye a double la capacité de sa raffinage , la Libye a double la capacité de sa raffinerie de Zawia (6 000 000 t) et prévoit de créer de nouvelles unités a Tobrouk (11 000 000 t) , Brega (15 000 000 t ) , Misourata (10 000 000 t) et Zuetina (22 000 000 t )


L’Algérie est le troisième producteur africain et le quatorzième producteur du monde . Elle a produit en 1976 46 450 000 t de pétrole , soit 3,1% de plus qu’en 1975 . De source algérienne , brut et condensât ont totalisé 50 100 000 t, dont 45 000 000 t ont été exportées à l’était brut , le reste étant raffiné localement pour la consommation interne et l’exportation


Au rythme actuel , les réserves de l’Algérie , estimées a 1 milliards de tonnes , devraient lui permettre encore une vingtaine d’années d’exploitation . Pour cette production stabilisée autour de 50 000 000 t , les quatre oléoducs existants , d’une capacité totale de 85 000 000 t, lui suffisent .


Nous bornant à la première transformation du pétrole sans entrer dans le domaine de la pétrochimie , rappelons que l’Algérie possède actuellement trois raffineries à Alger (2 700 000 t ) , Arzew (2 500 000 t ) et Hassi -Messaoud (225 000 t) . Cette dernière est en cours d’extension (1 000 000 t) et trois autres en cours de réalisation à Béjaia (7 500 000 t) Skikda (15 000 000 t ) et In -Aménas (300 000 t) .


Pour transporter son pétrole brut et ses produits raffines l’Algerie , c’est-a-dire la Compagnie nationale algérienne de navigation (Cnan) accélère la constitution de sa flotte pétrolière , qui est des maintenant de l’ordre de 760 000 tonnes .

`
On sait quels grands espoirs l’Algérie a fondes sur le gaz naturel . Ses réserves sont estimées à un minimum de 3 000 milliards de mètres cubes - dont on peut extraire 500 millions de tonnes de condensants associés . Les principaux gisements sont ceux de Hassi R’Mel (2 000 milliards).


principales réserves de gaz naturel au début de 1976


Algérie : l’usine de liquéfaction de gaz naturel de la Sonatrach à Skikda . (Photo Sonatrach .)


pour de Nouss et Illizi . Au rythme d’exportation de 1980 , Les ressources sont garanties pour une trentaine d’années , exploitation est fonction de la consommation locale , qui accroît considérablement avec la création de nouvelles industries , mais surtout des contrats d’exportation . Depuis 1964 la société nationale Sonatrach en avait conclu cinq . Avec la Grande -Bretagne la France (deux) , et deux sociétés américaines , ils assurent des livraisons pendant des modes de 15 à 25 selon les cas , et totalisaient en 1976 6,4 milliards de m/an. Depuis le milieu de 1975 elle en a conclu sept autres trois sociétés américaines (20,5 milliards de m) . l’Espagne (4,5) , la Belgique (3,5 + une option de 1,5 ) la France (5,15 ) et l’Italie (8,5) . Ils sont valables pour vingt ans , a partir de 1976 a 1981 selon les cas . Pour un total de 42,15 milliards de mètres cubes . Un huitième contrat avec autres sociétés américaine (10 milliards de m) , s’il est approuvé par les autorités algériennes . Américaines et canadiennes , portera le total des livraisons a près de 70 milliards de mètres cubes . En tenant compte des et de la consommation qui pourrait atteindre progressivement 15 milliards de m . La Sonatrach considère que production doit être vers 1980-1985 de 100 milliards de an et qu’elle aura épuise vers 2 000 les deux tiers de ses prouvées . Aussi a-t-elle annoncé qu’elle ne conclurait pas de nouveau contrats avant d’avoir fait de nouvelles découvertes .


La réalisation du programme d’exportation de gaz de pétrole liquéfié (GPL) suppose la mise en place d’importants équipements de traitement au champ , de gazoducs , d’usines de liquéfaction , d’équipements portuaires . L’Algérie dispose actuellement de trois gazoducs : deux sont en extension , et un quatrième est en cours de réalisation . Elle a deux usines de liquéfaction , celle d’Arzew et celle de Skikda ; la capacité de celle - ci doublera progressivement à partir de 1977 ; et a Arzew trois nouvelles usines seront construites , l’une pour 1978 , les deux autres pour 1979 la capacité totale atteindra ainsi 46 milliards de m3 pour 1980 , ce qui est suffisant pour honorer les contrats avec l’Amérique .


L’Europe occidentale doit être fournie en gaz naturel , non liquéfié , au moyen d’un gazoduc entre l’Algérie et la France via l’Espagne , mais si ce gazoduc n’était pas réalise rapidement une nouvelle usine de liquéfaction serait nécessaire Quant au gazoduc qui avait été envisagé entre l’Algérie et l’Italie via la Tunisie et la Sicile , les deux parties y ont renoncé a la fin de 1976 , en raison , dit le communique de

l’absence d’accord entre la société nationale Italienne Eni et la Tunisie sur le passage de l’ouvrage dans dans ce pays . Il s’agira donc ici encore de livrer du Gaz liquéfié . Cnan s’équipe elle-même en navires méthaniers et le port méthanier de Béthooua , en construction près d’Aezew , sera l’un des plus importants du monde .


situation début 1976


En 1974 le pétrole représentait 82% des exportations algériennes . Les recettes en devises du secteur pétrolier au titre de 1976 dépasseront 5 milliards de dollars , ce qui constitué une augmentation de 25% sur 1975 , du fait de l’accroissement de la production et du relèvement du prix de vente du pétrole brut et du gaz naturel exporté .

Prix affichés et prix réels


Les prix affichés n’ont qu’une valeur de référence fiscale de l’impôt sur les bénéfices des sociétés exploitantes encore titulaires de concessions .


Les prix affichés sont de trois types .


Brut concession , le prix de revient est constitué par le coût d’exploitation , la redevance et l’impôt sur les bénéfices .


Brut participation le prix de cession par l’Etat producteurs aux sociétés de 93% du prix affiche .


Brut vendu directement par l’Etat producteur , le prix est fixe par l’Etat , ll est en général actuellement celui du brut participation .


Le Gabon est devenu depuis 1974 le quatrième pays africain producteur de pétrole , loin il est vrai derrière l’Algérie . Depuis cette époque , le déclin de certaines gisements , compense par le développement d’autres gisements , a stabilise la production entre 11 et 12 millions de tonnes ; 11 251 000 en 1976. Un important programme d’exploitation est cours , mené par une vingtaine de sociétés , seules ou souvent en association . La plus récente découverte . Olenc a été faite en 1976 a terre , en bordure de l’océan , sur le promis de l’Ogooué , par Eif -Gabon , opérateur pour le compte d’une association à laquelle participent six sociétés américaines ; ce n’est qu’un petit gisements , mais il pourra probablement être mis en exploitation grâce a sa proximité et infrastructures de production existantes .


Nous signalerons d’autres part , au large du Gabon , première de la technique pétrolière , la stations sous-ma expérimentale de Grondin . Au-delà d’une certaine profondeur , variable selon les conditions de la mer , il faut renoncé , pour des raisons technico-économiques a utiliser plates-formes fixes pour supporter hors de l’eau les instillations pétrolières . Le problème est donc de réaliser
équipements en partie sous -marins . C’est pourquoi la station immergée par EIF Aquitaine à 2 kilomètres des plate-formes classiques du gisement de Grondin , constitue étape classiques du gisement de Grondin , constitue étape importante pour la production par moyennes grandes profondeurs . Fore et complète au cours de l’année 1976 , le premier puits sous -marine automatisée , télécommandée a partir de la plate -forme centrale de production . Deux nouveaux puits sont prévus en 1977 , ils s’insérer dans la plaque de base , qui dont les fêtes de et leur environnement fonctionnel.


La Société gabonaise de raffinage (Soqara) qui dispos depuis 1968 a Port -Gentil d’une raffinerie dont la capa-

de 1 000 000 t/an , a mis en service en juillet 1976 sa unité , de 1 000 000 t/an - dont le propriétaire est Compagnie Gabon -EIF de raffinage (Coger) . Le pétrole tient la première place dans l’économie gabo- il représentait en 1975 83 % de la valeur des exportations hors Udeac , et dans le budget de 1976 ses recettes iraient pour 57% .


La guerre civile a fait tomber la production de l’Angola , qui passait 8 000 000 t. à 5 800 000 t. Mais la compagnie amé- Gulf OIL , qui avait interrompu ses activités a la fin de 1975 les réponses au printemps de 1976 . Conformément à un programme de nationalisation , le gouvernement ango- est appelé a prendre le contrôle de l’activité pétrolière .


Gabon : le terminal pétrolier du cap Lopez. (Photo EIF Aquitaine).


La production de la Tunisie est modeste a l’échelle mon- mais importante pour le développement de son économie . Elle s’était accrue jusqu’à 4 611 000 t en 1975 , mais elle minué en 1976 jusqu’à 3 990 000 t, soit de 13,5 % . Son principal gisement . El Borma , et ceux de Douleb et Tames sont en déclin . C’est en mer que se situent les perpectives dans le golfe de Gabès . EIF Aquitaine a mis en ploitation fin 1973 le gisement marin d’Ashtart , a 80 km au est de Stax dont la production a été en 1975 de 2 300 000 tonnes . Plus au large , l’association CFP/ Amoco / A Shell a découvert le gisement I sis , et un accord a été signe au début de 1977 entre les sociétés pétrolières tunisiennes pour le développement éventuel de ce gisement .


A noter que le plateau continental du golfe de Gabès , dont la Tunisie est riveraine mais aussi la Libye , fait litige entre les deux pays , qui ont demandé à la Cour internationale de justice de La Haye de fixer les principes de la délimitation.


La raffinerie de Bizerte ne couvre pas entièrement les besoins du marché intérieur . Aussi sa capacité , de 1 000 000 t/an , devrait -elle être doublée . D’autre part une deuxième raffinerie et un complexe pétro-chimique seraient construits à Gabès .


La production commercialisée de gaz naturel était en 1975 de 215 millions de m3 ; celles d’El Borma (94%) alimente la centrale de Ghamarche , près de Gabès , et le gaz du Cap-Bon la ville de Tunis .


Au Congo , la production ,
en 1976 de 2 010 000 t, a légèrement progressé sur celle de 1975 mais est restée intérieure a celle de 1974 . Pour l’heure il s’agit de deux gisements , tous deux en mer . L’un , Emeraude , est en exploitation depuis 1972 , EIF Congo est opérateur ; l’autre , Loango , sera mis en production en 1977 , Agip Congo est opérateur ; les deux sociétés ont des intérêts croisés 65% - 35% sur les deux gisements . Le pétrole congolais a cause de grandes déceptions . E, effet , le gisements d’Emeraude est important mais il présente un ensemble de difficultés rarement atteintes : en raison des caractères particuliers du réservoir et du brut on


ne pourra en récupérer qu’une faible part , soit au cours des six prochaines années quelque 12 millions de tonnes . Le aisément de Loango est beaucoup moins de tonnes . Le gisement de Loango est beaucoup moins important mais son brut est de meilleure qualité : on prévoit d’en tirer quelque 10 millions de tonnes en une dizaine d’années . Dans l’un et l’autre cas les difficultés techniques ont de beaucoup alourdi les investissements . En février 1976 , le gouvernement congolais a décidé la révision des accords qui le lient aux deux sociétés . En même temps , pour diversifier ses partenaires , il accordait un permis marin à la société américaine Getty OIL Company , et en fin d’année il était question d’une coopération iranienne . La raffinerie de Pointe -Noire , d’une capacité de 1 million de tonnes , a été mise en service en octobre 1976.


Tunisie : puits de production de Sfax-Kerkennah (Phoot Total CFP.)


Au Zaire , un gisement marin , découvert en 1973 par l’association Zaire /Gulf /Tekoku et mis en production fin 1975 . a fourni en 1976 460 000 tonnes


La fièvre de l’or noir


La prospection des hydrocarbures est menée tout autour de l’Afrique , sur les côtes de la Méditerranée , de l’Atlantiques et de l’océan Indien , et jusqu’au coeur du continent , avec la participation de nombreuses société européennes et américaines .


Au Maroc , les recherches sont menées activement sur terre et en mer . Des indices intéressants ont été découvert dans la région d’Essaouira et l’on espère des résultats positifs à moyen terme . La capacité de la raffinerie de la Samir . Mohammedia sera portée de 2,2 à 5,7 millions de tonnes .


En Mauritanie , la Société nationale industrielle et mineur (Snim) a lancé en 1976 la construction d’une raffinerie a Nouadhibou , d’une capacité de 1 million de t. an , qui serait mise en service dans le courant de 1977.


Congo : sur une plate -forme de forage . (Photo EIF Aquitaine )


Au Sénegal , bien que les recherches se poursuivent depuis plus de vingt ans , aucune indice n’a été rencontre . Le général dispose depuis 1964 de la raffinerie de la Société Africaine de raffinage (SAR) à M Bao , dont la capacité est de 00 000 tonnes La Société Irano - sénégalaise du pétrole et les mines (Irasenco) , créée en 1976 , doit construire a une raffinerie de pétrole et une industrie pétro-chimique . La raffinerie sera alimentée en pétrole iranien et aura capacité de 1 500 000 t en première phase et 2 500 000 t en stade final . Elle permettra d’approvisionner en suite et ureacteur le marche international de Dakar , de fournir napthe et d’assurer les besoins du Sénégal en asphalte . mise en service est prévue pour le début de 1979 .


La Côte d’Ivoire , pour mieux participer à la recherche , a exploitation éventuelle , au raffinage et à la distribution , a créée fin 1975 une Société national d’opérations pétrolières (Petroci) , dont le premier conseil d’administration s’est réuni en juin 1976. Elle mené ses propres recherches aux côtes des sociétés pétrolières internationales , elle a pris une participation de 30% dans la Société ivoirienne de raffinage (Sir) qui exploite depuis 1965 la raffinerie d’Abidjan - Vridi , d’une capacité de 1 850 000 t ; et elle va s’attacher à la mise en exploitation d’une unité de bitume de 120 000 t/an qui doit être mise service en 1978 .


Au Togo , la Société togolaise des hydrocarbures dite Togo-Oil , a mis en construction , a Lomé , une raffinerie d’une capacité de 1 000 000 tonnes Approvisionnée en brut du Nigéria et de Libye , elle permettra en premier lieu de couvrir les besoins du marche local . Les travaux , menés par une société américaine , sont en bonne voie et la mise en service pourrait intervenir cet été .


Au Niger , des permis de recherche d’hydrocarbures couvrant 665 000 km ont été accordées à cinq sociétés ou associations . Texaco -Esso a localisé en 1975 un gisement dans les ergs de Tin Toumma , à 300 k environ au nord du lac Tchad , mais son importance et sa qualité ne sont pas encore définies .


Gabon : une équipe sismique . (Photo EIF Aquitaine.)


Côte d’Ivoire : la raffinerie de pétrole de la Société Ivoirienne de raffinage à Abidjan . (Photo Total CFP. )


Au Cameroun , la prospection se poursuit sur toute la côte avec le concours de sociétés françaises , américaines , norvégienne . L’association Elf Serepca /Pecten Cameroon (filiale de la Shell américaine ) a mis en évidence sur le permis marin de Rio del Rey une série de petits gisements , notamment celui de Kolé dont le développement est en cours . La Société nationale de raffinage camerounaise (Sonara) a tenu son premier conseil d’administration fin 1976 ; elle est constituée par le gouvernement camerounaise (51% ), la Société nationale d’investissements (20%) et sept sociétés pétrolières étrangères . Sa raffinerie sera construite au cap Limbo , près de Victoria , avec une capacité initiale de 1,5 millions de tonnes qui pourra s’accroître assez rapidement jusqu’à 2 millions de tonnes . Elle sera polyvalente , c’est-à-dire conçue pour africaines voisins , en attendant l’exploitation de pétroles camerounais .


Au Tchad , plusieurs découvertes ont été annoncées depuis 1974. Un forage situé dans le Knem , au nord du lac Tchad , amélioration une petite raffinerie de 200 t / jour , qui couvrira les besoins du pays en essence , gas -oil et fuel domestique . Le brut sera transporté par pipe - line jusqu’à Baga -Sola , puis par voie d’eau sur le lac Tchd et le fleuve Chari . Une société de raffinage sera créée entre l’Etat et les sociétés Conoco . Shell et Chevron . La construction commencera en 1977. Conoco a annoncé en février 1977 une découverte à Komé , dans le Logone oriental au sud -ouest du pays , découverte dont l’importance économique est a l’étude .


GENEVIEVE SIGISBERT .

L’approvisionnement de la France .


Le Ministère de l’Industrie et de la recherche . Direction des carburants , établit chaque année une analyse de la consommation française . Selon les chiffres provisoires pour 1976 , la consommation civile - marché intérieure civil et soutes civiles françaises en augmentations de 8,4 % sur 1975.


L’approvisionnement du raffinage français en pétrole brut a été de 119 843 000 t , en augmentation de 14% sur 1975 . Il est été assuré par la France à raison de 1 046 000 t , soit moins de 1% et par les importations a raison de 118 797 000 tonnes . Celles-ci provenaient essentiellement du Moyen-Orient , 81,9% et de l’Afrique , 13,5% les autres pays fournissant seulement 4,6% . Les fournisseurs les plus importants étaient :


l’Arabie Saoudite , 43,888,000 t, 36,9% du total 31% de plus qu’en 1975 :


L’Irak , 16 682 000 t, 14,0% du total ,38% de plus qu’en 1975.


Abu Dhabi , 9 794 000 t , 8,2% du total


Avec 2 395 000 t de façonnage , l’approvisionnement total du raffinage français se chiffrait a 122 238 000 tonnes .

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