conférence d’Accra qui sera boycottée par le président Houphouët-Boigny et ses amis.
La propagande ivoirienne préfère encaisser les coups et s’abstenir de toute riposte sur ce terrain particulièrement délicat.
La concurrence entre les pays industrialisés ne perdant jamais ses droits, Washington, désireux d’interdire le marché sud-africain des armements à ses concurrents français, apparaît comme un champion de la cause africaine en s’opposant à l’exportation vers l’Afrique du Sud d’avions patrouilleurs Bréguet-Atlantic et de trois Mystère-20. Avec le prétexte
classique de l’utilisation d’appareillages ou de moteurs de fabrication américaine sur ces avions.
Fin août 1970, après sept ans de combat d’arrière-garde, pour « la première fois… la France est condamnée nommément par le Conseil des ministres de l’O.U.A. », pour vente d’armes à l’Afrique du Sud. Le délégué ivoirien, après s’être battu - appuyé par d’autres délégués - pour éviter la désignation des noms des pays condamnés, s’abstiendra au moment du vote de la résolution.
Bientôt le président Félix Houphouët-Boigny deviendra le champion, isolé comme tous les champions, du « dialogue » avec l’Afrique du Sud.

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