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La hantise de l'unité nigériane - Ouvrages - La politique africaine d'Houphouët-Boigny - Fonds d'archives Baulin

c’est peut-être devant Umuahia qui n’est pas tombée, ajoute-t-il, qu’a commencé la seconde guerre du Nigeria » [32].
M. Roger Clermont, de la la télévision belge, partage l’opinion de son collègue français. « A mon avis, témoigne-t-il, cette guerre est en train de recommencer... Il y a eu le pont aérien depuis Libreville et Abidjan. Il y a eu d’énormes apports d’armes et de munitions » [33].
L’existence de cette période charnière de fin août-début septembre 1968 est confirmée par le lieutenant-colonel Ojukwu, qui déclare à l’envoyé spécial de Fraternité-Matin, au début de novembre : « ... Notre situation s’est beaucoup améliorée, d’au moins quarante pour cent. Grâce à l’aide, précise-t-il, que nous recevons depuis deux mois... »
Le Monde à son tour mentionne « le récent accroissement des arrivées d’armes et de munitions en territoire biafrais », tandis que le quotidien anglais Guardian évalue à 30 tonnes par jour l’apport du pont aérien.
Selon le lieutenant-colonel Ojukwu lui-même, il y a, à ce moment-là, « plus d’avions atterrissant au Biafra que sur n’importe quel aérodrome d’Afrique à l’exception de celui de Johannesburg » [34].
Le 16 octobre, une dépêche A.P. datée de Libreville même, rapporte :
« Chaque nuit, des pilotes mercenaires transportent de Libreville au Biafra une vingtaine de tonnes d’armes et de munitions de fabrication française et allemande. De bonne source, on précise, ajoute-t-il, que ces envois sont effectués via Abidjan, en Côte d’Ivoire. Mais on ignore comment les armes ont été achetées... Les avions sont pilotés par des équipages français et l’entretien est aussi assuré par des Français. Ils ne portent pas de marques distinctives, mais on peut les voir sur l’aéroport de Libreville. »
Paris, Abidjan et Libreville démentent sans empêcher M. Harold Wilson de déclarer devant la Chambre des Communes que « le gouvernement britannique a sa propre opinion en ce qui concerne les démentis officiels relatifs aux livraisons d’armes au Biafra... ».
De son côté M. Michel Honorin, représentant de

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