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La hantise de l'unité nigériane - Ouvrages - La politique africaine d'Houphouët-Boigny - Fonds d'archives Baulin

juin 1969.’ id=’nh3’>3]. Quant à M. Mauricheau-Beaupré [4], il était le représentant personnel du secrétaire général de la présidence de la République française pour les Affaires africaines et malgaches, auprès du chef d’État ivoirien : il jouera notamment un rôle de tout premier plan lors de la tentative de sécession biafraise. Son importance est telle qu’il sera l’un des onze invités du président Georges Pompidou au premier déjeuner qu’il offrira, en qualité de nouveau président de la République française, au premier chef d’État étranger, le président Houphouët-Boigny en l’occurrence
 [5].
Dès le mois de juin 1964, le président Houphouët-Boigny avait tiré la conclusion logique des informations reçues, à savoir la possibilité d’une large coopération tactique avec Lagos, en Afrique d’une façon générale et contre le Ghana d’une façon toute spéciale, sans risquer de renforcer le régime nigérian. Celui-ci, il en était convaincu, ne représentait aucun danger à moyen terme et à fortiori à long terme.
D’ailleurs, à ce moment, la plupart des dépêches des agences de presse en provenance de Lagos parlent principalement d’« émeutes », de couvre-feu, de heurts entre policiers et manifestants et accumulent les indices de désagrégation du Nigeria.
Fait qui mérite d’être relevé, à part une seule exception, jamais la presse ivoirienne, du moins la presse écrite, n’a fait la moindre allusion à ces événements tragiques.
Pendant ce temps, à la réunion de Lagos des ministres des Affaires étrangères de l’O.U.A., fin février 1964, les heurts entre délégués ghanéens et nigérians se multiplient. En novembre, M. Jaga Wachuku, ministre nigérian des Affaires étrangères, prend ouvertement parti pour M. Tshombé au cours d’une conférence de presse à Lagos, soutient l’opération aéroportée belge contre les forces de M. Gizenga à Stanleyville, et condamne « sans réserve l’intervention dans les affaires intérieures du Congo de certains États africains qui fournissent des armes et envoient des renforts aux rebelles ».

Dans l’expectative de l’effondrement


Le samedi 15 janvier 1966, les présidents Diori, Grunitzky, Houphouët-Boigny et Soglo sont réunis sur la véranda de la ville présidentielle, à Abidjan, avec

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