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La hantise de l'unité nigériane - Ouvrages - La politique africaine d'Houphouët-Boigny - Fonds d'archives Baulin

class=’spip_note’ rel=’appendix’ title=’Le Premier ministre anglais, dans une déclaration à la Chambre des Communes, (...)’ id=’nh64’>64]. Le général de Gaulle a, de toute évidence, changé une fois de plus d’optique.
Pourquoi ce second renversement d’attitude ? L’explication avancée par M. Thierry Desjardins, envoyé spécial du quotidien Le Figaro au Biafra, paraît la plus plausible : en dépit de la saison des pluies, l’armée nigériane progresse rapidement et Umuahia risque de tomber. Or les Biafrais doivent avoir les moyens de résister - et d’échapper ainsi à la capitulation - jusqu’à la nouvelle réunion, à Monrovia, le 17 avril, de la commission consultative de l’O.U.A. Arrivé à Libreville en provenance du Biafra, M. Desjardins écrit :
« ... Il est tout aussi évident que les amis du Biafra, que ce soit à Libreville, à Abidjan ou même dans les grandes capitales européennes, ont « supplié » les Biafrais de tenir coûte que coûte jusqu’à cette nouvelle échéance. On dit qu’Houphouët-Boigny ira à Monrovia. Et avec un plan de paix « au moins discutable ». Il ne peut y aller que si le Biafra existe encore »
 [65].
Le 17 avril, en sortant de l’Elysée, le président Houphouët-Boigny laisse effectivement entendre qu’il pourrait partir pour Monrovia [66]. Quant aux combats qui font rage, il déclare avec assurance : « Umuahia n’est pas encore prise. Les canons peuvent tirer sur une ville sans pour cela qu’elle tombe. Même si Umuahia tombait, la guerre continuerait. »

Avril 1969 : début de la « 3e guerre du Nigeria »


L’effusion de sang sera prolongée, à nouveau, de huit autres mois.
La reprise des livraisons d’armes françaises renforce la position militaire du Biafra, et provoque, surtout, l’échec de la conférence de Monrovia. Rentré à Niamey, le président Hamani Diori, rappelons-le homme modéré et conciliant par nature, et très proche de son collègue ivoirien, tient à dénoncer les dirigeants de la sécession, mais aussi les puissances, les hommes et les organisations qui soutiennent le Biafra.
« La meilleure forme humanitaire, ajoute-t-il, le meilleur principe de respect des enfants qui meurent de ce massacre, c’est de faire arrêter la guerre et non d’exciter les gens à se

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