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La manipulation des États francophones - Ouvrages - La politique africaine d'Houphouët-Boigny - Fonds d'archives Baulin

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Bientôt l’objectif du président Houphouët-Boigny apparaît nettement. Le 20 août 1964, les représentants des quatre États riverains du fleuve Sénégal, réunis à Conakry, discutent des moyens de donner vie à leur projet. Le même jour, M. Houphouët-Boigny se trouve à Monrovia, en compagnie de MM. Sékou Touré, William Tubman du Liberia, et Albert Margaï de la Sierra Leone. Pour discuter de la création d’une zone de libre échange ! Chose plus étonnante encore, lui qui ne croit pas aux possibilités de coopération économique dans le cadre de la zone franc, se déclare convaincu de la « possibilité d’une coopération économique équilibrée entre la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone » [25].
Il rend encore un « hommage particulier » au président Tubman qui, en prenant l’initiative de cette réunion à quatre, « œuvre d’une façon si décisive pour l’unité africaine ».
Bien entendu, M. Houphouët-Boigny ne croit absolument pas au but apparent de cette conférence à quatre de Monrovia. Il cherche à faire coup double en essayant à la fois d’isoler Sékou Touré et de « torpiller l’union des États riverains du fleuve Sénégal que Senghor cherche à mettre sur pied... » [26].
De nombreux dirigeants africains désirent voir Paris intervenir dans le différend, afin d’amener M. Houphouët-Boigny à une conception plus correcte de la solidarité. Ainsi le président Ould Daddah, rencontrant M. Georges Pompidou, alors Premier ministre, lui exprime « l’espoir que la Côte d’Ivoire, le Niger et la Haute-Volta qui [n’ont] pas encore signé la charte de l’organisme qui a succédé à l’U.A.M. [donneront] prochainement leur adhésion à l’U.A.M.C.E. ».
Entre temps, les manœuvres de récupération ou de neutralisation de la Guinée - pourtant honnie - se poursuivent des deux côtés. M. Senghor va en Guinée pour rencontrer M. Sékou Touré. C’est la quatrième rencontre en vingt mois, entre les deux chefs d’État. Il attache une grande importance à cette entrevue. Il est accompagné de cinq ministres. Le président Sékou Touré lui même, pour marquer, à son tour, l’importance de la rencontre, est entouré de sept de ses ministres.
Le leader guinéen

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