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La mise en quarantaine de la Guinée - Ouvrages - La politique africaine d'Houphouët-Boigny - Fonds d'archives Baulin

« Parti de l’unité nationale de Guinée » (P.U.N.G.) qui se réclame du système libéral.
Le 8 novembre Radio-Conakry annonce la découverte d’un complot et la création, depuis le 31 octobre, d’une commission révolutionnaire d’enquête.
Le 15 novembre, à Radio-Conakry le président Sékou Touré stigmatise « le caractère criminel de Houphouët-Boigny », l’accuse d’avoir « acheté une femme en Guinée pour des millions de francs », puis le met au défi de pouvoir « acheter le certificat de décès du régime guinéen... ». De plus, il fait état de la participation de deux ministres français au complot [20].
M. Léon Maka, président de l’Assemblée nationale guinéenne, lit ensuite le rapport de la commission d’enquête. Il accuse M. François Kamano, directeur de la Caisse de compensation des prestations familiales de Côte d’Ivoire, d’être venu quatre fois en Guinée entre janvier et octobre 1965, d’avoir transmis de grosses sommes à M. Mamadou Touré, etc.
Le gouvernement français dément immédiatement toute implication dans un complot quelconque en Guinée et rappelle son ambassadeur. Il notifie en même temps à l’ambassadeur de Guinée en France d’avoir à quitter le territoire français sans délai.
Autre accusation de Radio-Conakry « dans le cadre du complot ourdi en Côte d’Ivoire avec l’appui de la France », trois tentatives d’assassinat avaient été prévues contre le président Sékou Touré.
A Abidjan, dès le 16 novembre, M. Mathieu Ekra, ministre de l’Information, déclare solennellement :
« …Les autorités guinéennes ont proféré des injures et de très graves calomnies contre la Côte d’Ivoire et contre singulièrement le président Houphouët-Boigny... Le Bureau Politique a estimé nécessaire de demander au président de la République, pour une fois, de répondre aux accusations qui ont été proférées à Conakry. »
La conférence de presse du chef de l’État ivoirien est fixée au mercredi 17 novembre, à 17 heures. A 19 heures, le président de la République n’est toujours pas là. « On eut dit, écrira l’éditorialiste de Fraternité-Matin, qu’il hésite à exécuter la demande que lui a faite le Bureau politique, tant il éprouve de la peine à faire une chose qui ne rentre pas dans ses habitudes... Le président de la

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