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Annexe IX - Ouvrages - La politique intérieure d'Houphouët-Boigny - Annexes - Fonds d'archives Baulin

car pour qui connaît BOKA, cet amoureux de bon style, il est aisé de se rendre compte que la supercherie est énorme à travers cet amas de charabias fabriqué dans l’empressement et pour les besoins de la cause. Malgré tout, on a tenté de nous faire croire par exemple que ce licencié, diplômé d’Études Supérieures de Droit Romain et de Droit International Privé a pu écrire : « Mon petit frère Aké prêta son nom et la société fut constituée avec moi derrière… » !
Soyons sérieux, un minimum de pudeur aurait été préférable à défaut de vérité.

LA VÉRITÉ SUR LA MORT DE BOKA

Anonymes, dans la masse ivoirienne, nous avons vécu les événements ; nous avons aussi reçu de nombreux témoignages qui tous concordent.
Voici les faits : nous avons la certitude que BOKA n’est pas mort dans une cellule de la prison de YAMOUSSOUKRO mais que son corps y a été transporté.
Avant l’arrivée du corps dans les murs de la prison, on a pris soin d’enfermer tous les prisonniers dans leur cellule pour bien garder le secret. Nous tenons ce témoignage de l’un des gardiens des détenus.
Après la mort de BOKA, son corps a été maquillé et enfermé dans un cercueil. Sa famille fut convoquée à Abidjan et reçut la dépouille mortelle, suprême honneur que le tyran HOUPHOUET a tenu à lui faire. Mais avant ce geste, ordre avait été donné de ne pas ouvrir le cercueil. Peine perdue. Le bon sens de la population d’Agboville et sa dignité froissée ont prévalu : le cercueil a été ouvert envers et contre tout. Oh stupeur ! BOKA avait été l’objet de sévices. Son corps portait en plusieurs endroits des hématomes, des fractures aux jambes, des défoncements de la boite crânienne. L’indignation était grande, la colère grondait dans la population d’Agboville, HOUPHOUET effrayé, prit des mesures pour contenir la juste colère des Abgovillois : occupation militaire de toute la région de BOKA (Agboville, Adzopé...), couvre-feu décrété, chef de canton limogé et humilié ; tous les proches parents de BOKA tenus à vue ou purement et simplement jetés en prison. C’est par de telles mesures que l’on a voulu faire admettre la thèse du suicide au peuple de Côte d’Ivoire !
Il faut rappeler que les soit-disant manuscrits du « testament politique » de BOKA avaient été “exposés” en vitrines dans le palais présidentiel. La population avait été invitée à s’y rendre pour reconnaître l’écriture de BOKA. C’était un guet-apens : tous ceux qui s’y rendaient étaient non seulement pointés mais l’objet d’arrestation dans les jours suivants. C’est pourquoi aux dires des gardiens du

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