n’était toujours pas à jour (Fraternité Matin du 7.5.87). En Afrique il convient donc d’accueillir avec réserve toute date de naissance., il avait obtenu un diplôme universitaire en France.
A son retour, en 1959, il avait été nommé, pour une très courte période, à la Caisse de compensation des prestations familiales d’Abidjan, puis envoyé, à la demande expresse du Président, en stage, comme conseiller, à l’Ambassade de France à Washington.
Il était devenu, un an plus tard, toujours par décision de
M. Houphouët-Boigny, le premier ambassadeur de Côte-d’Ivoire aux Etats-Unis.
Pour ma part, devenu conseiller du président Houphouët-Boigny, je ne me souviens pas avoir entendu prononcer le nom de M. Bédié, à Abidjan, deux années durant. Sauf par le Président lui-même, à la
veille du IVe Congrès du PDCI, c’est à dire en septembre 1965, en termes éminemment élogieux.
C’est donc avec curiosité que je le vois enfin monter à la tribune.
C’est à lui qu’échoit, en effet, en ce samedi 25 septembre, l’honneur de prononcer le discours de clôture. C’est un désastre.
Le jeune ambassadeur s’érige d’abord en porte-parole des jeunes, sans mandat aucun, alors que les éléments les plus brillants de sa génération ont été condamnés à des centaines d’années de prison durant les deux années précédentes. Mieux, il les charge.
Le Président reconnaîtra le 12.6.80 qu’
Puis, tel Cicéron il y a vingt siècles, il affirme :
Passant à un autre registre, il dénonce
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